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Ecole nationale d’administration et de magistrature
Publié le mardi 20 octobre 2015  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Augustin Loada, a rencontré les responsables de l`Unité d`action syndicale (UAS) le 26 septembre 2015 à Ouagadougou en compagnie de deux autres membres du gouvernement. Photo : Bassolma Bazié, président de mois des centrales syndicales membres de l`UAS




Les 18 inspecteurs du travail nouvellement formés par l'Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM) ont prêté solennellement serment, le lundi 19 octobre 2015 à Ouagadougou.


"Je jure solennellement de bien et fidèlement remplir ma mission, et de ne pas révéler, même après avoir quitté mon service, les secrets de fabrication, et en général les procédés d'exploitation dont je pourrais prendre connaissance dans l'exercice de mes fonctions". C'est par cette formule consacrée que les nouveaux inspecteurs du travail ont prêté serment devant le gouvernement et la hiérarchie judiciaire. La cérémonie marquant l'enrôlement des 18 stagiaires dans la grande famille des inspecteurs du travail s'est déroulée, le lundi 19 octobre dernier à la Cour d'appel de Ouagadougou. Tous formés dans les locaux de l'Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM), ils sont fin prêts à intégrer le corps des inspecteurs du travail. Pour le ministère public, représenté par le premier président de la Cour d'appel de Ouagadougou, Jean Emile Somda, le serment est un engagement de bonne conduite et de piété qui appelle l'Homme à un dépassement de soi dans l'exercice de sa profession. "Le serment est un acte polissoir couvert par la justice, donc vous donnez le meilleur de vous dans votre fonction", a conseillé le président de la Cour. Pour le magistrat Somda, l'action des inspecteurs du travail consiste à contrôler les règlementations en vigueur dans le domaine du travail, informer et assurer une bonne gestion des services et organismes. Aussi, il a précisé que les inspecteurs jouent une fonction de conciliation entre employés et employeurs.


Partant de ce principe, le président de la Cour d'appel de Ouagadougou a invité les inspecteurs sortants à être impartiaux et indépendants dans l'accomplissement des missions à eux confiées. Les inspecteurs, selon lui, ont l'obligation du secret professionnel, sont tenus à la discrétion, ne doivent pas agir ni en faveur ni avec haine. Ils ont, a-t-il rappelé, l'interdiction de prendre des intérêts dans l'exercice de leurs fonctions. Selon les explications, toute violation du serment est punie par l'article 374 du Code pénal. Pour le ministre de la Fonction publique du travail et de la sécurité sociale, Augustin Loada, le serment permet d'accomplir fidèlement et efficacement l'éthique et la déontologie d'une profession. Il a invité les jeunes inspecteurs à travailler à assainir le climat social du secteur du travail et à résoudre les conflits souvent récurrents entre les travailleurs et leurs employeurs. Mieux, le ministre a indiqué que les inspecteurs méritent du respect et de la considération. Pour Antoine Bancé, représentant la promotion, le serment restera à jamais le guide et la bréviaire de la promotion tout au long de leur carrière.


Wanlé Gérard COULIBALY
gerard_coul@yahoo.fr
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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