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Burkina : Création de deux institutions pour lutter contre les menaces terroristes
Publié le dimanche 18 octobre 2015  |  AIB
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© AFP par ISSOUF SANOGO
Le général de brigade, Pingrenoma Zagré




Ouagadougou - Le gouvernement burkinabè a pris deux décrets portant création d’un Conseil de défense et de sécurité nationale (CNDSN), ainsi que d’une Agence nationale de renseignement pour la sécurité (ANRS), afin de lutter contre la montée de l’insécurité, a annoncé vendredi soir, la télévision nationale.

Selon le décret lu sur les antennes de la télévision nationale, le CNDSN est chargé entre autres, de coordonner les questions relatives à la sécurité intérieure et extérieure, de coordonner la sécurité nationale du pays, de définir les orientations stratégiques et les priorités nationales en matière de défense et de sécurité et de prévenir et de gérer les crises.

Quant à l’Agence nationale de renseignement, elle a pour mission de recueillir et d’exploiter au profit du président du Burkina Faso, ainsi que du gouvernement, des informations d’intérêts vital pour la sécurité des populations.

Elle coordonne aussi les activités des structures chargées des renseignements intérieurs et extérieurs et de la lutte contre le terrorisme et est chargée de développer la coopération en matière de renseignement contre le terrorisme avec les pays partenaires pour faire face aux menaces qui pèsent sur la sécurité nationale.

Ces deux institutions qui seront sous la tutelle du président de la République seront dirigées par des officiers nommés en conseil des ministres.

Ces restructurations interviennent après le putsch manqué de mi-septembre et dans un contexte particulier, marqué par la montée de l’insécurité à l'orée des élections présidentielle et législatives du 29 novembre prochain.

Dans un communiqué conjoint publié mercredi, les ministères en charge de la Défense, des Transports et de la Sécurité du Burkina Faso ont interdit les véhicules aux vitres teintées ou sans plaque d’immatriculation de circuler.

Trois gendarmes burkinabè ont été tués le 9 septembre dernier dans l’attaque de leur poste à Samorogouan, près de la frontière malienne, par une cinquantaine d’hommes armés non encore identifiés.

Des charges explosives avaient été découvertes à une dizaine de kilomètres du lieu de l’attaque.

On rappelle que des hommes lourdement armés avaient attaqué la mine de manganèse de Tambao, avant d'enlever un Roumain chargé de la sécurité des lieux, alors qu’en fin juin, le poste de douanes de Déou, toujours dans le nord du Burkina Faso, frontalier avec le Niger et le Mali, avait aussi été attaqué à la Kalachnikov.

Face à l’insécurité grandissante, le chef d’état-major des armées, le général Pingrenoma Zagré, avait déclaré en juillet dernier que la menace djihadiste sur le Burkina Faso était "une réalité qui n’est pas nouvelle".
Agence d'Information du Burkina
ndt/
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