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Putsch manqué: Gilbert Diendéré poursuivi pour crime contre l’humanité’
Publié le dimanche 18 octobre 2015  |  Africahotnews
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© AFP par AHMED OUOBA
Le général Gilbert Diendéré, ici en 2011, qui est à l`origine du coup d`Etat au Burkina Faso du 17 septembre 2015.




Le général Gilbert Diendéré, meneur du Coup d’État perpétré par les éléments de l’ex-RSP, est inculpé pour crime contre l’humanité, par la justice militaire.

Dans le cadre de l’affaire du putsch manqué du mois dernier, les premiers responsables de la justice militaires étaient face à la presse ce vendredi. L’évolution du dossier du coup d’État du 16 septembre et celle de l'affaire Thomas Sankara ont été évoquées au cours de la rencontre.

Les investigations ont permis d’inculper au total, 28 personnes dans l’affaire du putsch manqué du 17 septembre dernier et 8 autres pour le compte du dossier Thomas Sankara. Au rang des inculpés du putsch, le général Gilbert Diendéré; le chef putschiste est inculpé de 11 chefs d’accusation dont celui de crimes contre l’humanité.

Selon le tout nouveau, directeur de la justice militaire, le Colonel Sita Sangaré, "il risque la peine de mort". Une peine qui serait du ressort de la Cour Pénale Internationale (CPI). La peine capitale n’est pas encore abolie au Burkina Faso, a souligné le Col. Sita Sangaré.

Quant au général Djibril Bassolé, ancien chef de la diplomatie sous Blaise Compaoré, l’autre inculpé dans cette affaire, 6 chefs d’accusation sont retenus contre lui, selon le directeur de la justice militaire burkinabè.

Pour le dossier Thomas Sankara dont le 28ème anniversaire de son assassinat a été célébré ce 15 octobre, huit personnes sont déjà inculpées, quatre sont sous mandat de dépôt et les quatre autres sont en liberté et 25 témoins ont également été entendus.
Il ne serait pas exclu que le président déchu du Faso, Blaise Compaoré soit poursuivi dans le cadre de ce dossier, indique le tribunal militaire.

Rappelons qu’Amnesty international avait indiquée qu’elle ne saurait accorder l’amnistie aux putschistes suite à la gravité de leurs actes. " Pas d’amnistie pour les soldats ayant tué des civils non armés. 14 personnes, dont deux enfants, ont été tuées ; six se sont fait tirer dans le dos ", a déclaré Amnesty International dans un communiqué rendu public le 14 octobre.

Le bilan officiel du putsch manqué fait état de 14 manifestants et passants non armés tués et près de 254 blessés.
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