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Le Quotidien N° 752 du 26/4/2013

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Traite d’amitié et de coopération Burkina-Côte D’ivoire - Les ministres des Affaires étrangères en conclave à Bobo
Publié le vendredi 26 avril 2013   |  Le Quotidien


Traité
© Sidwaya par DR
Traité d’amitié et de coopération ivoiro-burkinabe : réunion ministérielle de travail


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Les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, Djibrill Yipènè Bassolé, et de la Côte d’Ivoire, Charles Koffi Diby, et leurs délégations ont eu une réunion de travail, le jeudi 25 avril 2013, à Bobo Dioulasso. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du Traité d’amitié et de coopération entre les deux pays, signé le 29 juillet 2008.
Evaluer l’état actuel de la coopération entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, échanger sur les modalités d’une mise en œuvre effective de la recommandation relative à la fluidité du trafic et la libre circulation des personnes et des biens entre les deux Etats, à travers l’adoption du protocole portant création d’un comité conjoint de suivi de la fluidité du trafic. Voilà, entre autres, les points inscrits à l’ordre du jour de la réunion de travail entre les ministres ivoirien et burkinabè des Affaires étrangères, tenue le 25 avril 2013, à Bobo Dioulasso.
Pour le ministre burkinabè des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé, cette réunion se veut un cadre familial de travail, de réflexion, de partage et de concertation entre frères aspirant aux mêmes idéaux. Elle s’inscrit, a-t-il indiqué, en droite ligne de la vision des deux chefs d’Etat ivoirien et burkinabè de prendre en main le destin de leurs pays et de leurs peuples. « Cette vision est le fondement du Traité d’amitié et de coopération, traité lui-même bâti sur les aspirations profondes des peuples frères de la République de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, à relever les défis de développement dans la paix et la solidarité », a expliqué Djibrill Bassolé.
En effet, depuis la tenue de la 2e conférence des deux chefs d’Etat, à savoir Alassane Dramane Ouattara, de la Côte d’Ivoire, et Blaise Compaoré du Burkina, en novembre 2011, le renforcement de l’amitié et de la coopération entre les deux pays est devenu plus qu’une nécessité. Depuis le dernier sommet de Ouagadougou, en 2011, a fait remarquer le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé, des avancées majeures ont été réalisées. Il s’agit notamment du projet de réalisation de l’autoroute Ouaga-Yamoussoukro dont les études de faisabilité sont lancées de part et d’autre ; de la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou dont le démarrage des travaux est imminent ; de la coopération énergétique exemplaire. Hormis ces projets, Djibrill Bassolé a noté d’autres résultats, à savoir le renforcement de la coopération entre les deux Etats, particulièrement dans les domaines des enseignements secondaire et supérieur, commercial et au niveau des deux Assemblées nationales.
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire, Charles Koffi Diby, a laissé entendre que la rencontre s’inscrit dans la dynamique du renforcement de l’amitié et de la coopération entre le Burkina et la Côte d’Ivoire. « Les recommandations et conclusions de nos travaux seront fortement suivies et attendues, d’autant qu’elles nous permettront de garantir le succès de la prochaine conférence au sommet des chefs d’Etat et conséquemment de la coopération et de l’amitié Côte d’Ivoire-Burkina Faso pour les années à venir », a expliqué le chef de la délégation ivoirienne.
Ainsi, les deux parties ont examiné et finalisé le protocole portant création d’un comité conjoint de suivi de la fluidité du trafic et de la libre circulation des personnes et des biens dans les deux pays, lequel doit s’appuyer sur les réalités et les enjeux actuels ainsi que les aspirations des deux nations à s’intégrer davantage. Les modalités de mise en place de ce comité conjoint qui deviendra ensuite un organe commun aux deux Etats a également été défini. Il a également été question, au cours des échanges, du 3e sommet des chefs d’Etat sur le traité d’amitié et de coopération pour lequel un ordre du jour devait être proposé .

Par Philippe Bouélé BATIONO

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