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Grand prix de l’économie informelle : les activités de la 11e édition lancées à Ziniaré
Publié le vendredi 16 octobre 2015  |  Sidwaya
Gouvernement
© aOuaga.com par A.O
Gouvernement : les ministres tiennent leur premier conseil d`après-putsch
Vendredi 25 septembre 2015. Ouagadougou. Le gouvernement a tenu son premier Conseil des ministres d`après-putsch au Premier ministère et non au palais présidentiel comme c`est de coutume. Photo : Augustin Loada, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale




La 11e édition du concours du « Grand prix de l’économie informelle » a été officiellement lancée, mardi 13 octobre 2015 à Ziniaré, dans la région du Plateau central. Ce concours vise à améliorer la contribution de l’économie informelle à l’émergence d’une économie moderne et au développement socioéconomique du Burkina Faso.

L’économie informelle joue un rôle capital dans la création des emplois, la dynamique entrepreneuriale et la génération des revenus. Cependant, les emplois qu’elle génère ne sont pas durables car certaines activités permettent de s’assurer un revenu et un niveau de vie acceptable et la plupart de ces travailleurs connaissent des conditions de vie et de travail très vulnérables. En effet, la plupart de ces travailleurs font généralement face à des conditions de travail plus dangereuses et sont privés de leurs droits en matière de négociations collectives et de représentation. Face donc aux déficits de travail décent, la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle apparaît comme un moyen d’amélioration des conditions de vie et de travail. C’est pourquoi, la 11e édition du concours du « Grand prix de l’économie informelle » est placée sur le thème : « L‘économie informelle face au défi du travail décent ». Pour cette édition, il est prévu entre autres, la tenue d’une campagne nationale de renforcement des capacités des acteurs de l’économie informelle, l’organisation de la compétition dans les treize régions, l’organisation de la compétition nationale. La cérémonie de proclamation des résultats suivie de remise de prix interviendra en décembre prochain à Ouagadougou. Cette compétition vise donc à favoriser le rapprochement entre l’administration de tutelle et les travailleurs de l’économie informelle, à créer un cadre d’échanges afin d’organiser le secteur d’une part, et de contribuer à relever le défi du travail décent, d’autre part.


Cette initiative a été saluée par les autorités communales et le représentant des travailleurs de l’économie informelle. Au nom des acteurs de l’économie informelle, Jean Pierre Ki a reconnu que l’économie informelle est source de création d’emplois et de richesses mais elle est confrontée à des difficultés pratiques. Il pense que l’organisation de cette compétition vient conforter les acteurs dans leur engagement à briser les obstacles qui entravent l’essor de leurs activités. Pour le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Augustin Loada, parrain de la cérémonie, l’économie informelle n’est pas une fatalité. « En effet, les travailleurs et les unités économiques de ce secteur peuvent avoir un fort potentiel entrepreneurial et leur créativité, leur dynamisme, leurs compétences et leurs capacités d’innovation pourraient prospérer si l’on parvenait à éliminer les obstacles à la transition vers l’économie formelle », a-t-il précisé. C’est pourquoi, il a marqué sa disponibilité à accompagner ses filleuls dans leur quête permanente vers des unités mieux structurées et des emplois durables et de qualité.


« Notre objectif est de dévoiler les réalités concrètes qui se cachent derrière chacun des piliers du travail décent qui se résument comme suit: pouvoir choisir son travail et s’assurer d’avoir un salaire juste, pouvoir être protégé en tant que travailleur par des lois et des organisations, pouvoir s’organiser entre travailleurs pour mieux se défendre, pouvoir dialoguer avec ses employeurs via des canaux reconnus et légitimes », a précisé le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Salifou Dembélé. Selon lui, a-t-il ajouté : « c’est à ces conditions que nous assurerons la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle, en respectant les droits fondamentaux des travailleurs, tout en leur garantissant un revenu et une protection sociale adéquate ».

Abdias Cyprien SAWADOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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