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Débâcle des étalons a Troyes : « les responsabilités sont partagées » (Charles Kaboré)
Publié le jeudi 15 octobre 2015  |  L`Observateur Paalga
Match
© aOuaga.com par A.O
Match Burkina-Gabon : la Fédération de football face à la presse
Jeudi 5 septembre 2013. Ouagadougou. La Fédération burkinabè de football (FBF) a animé une conférence de presse à 48 heures du match des Etalons contre les Panthères du Gabon dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde Brésil 2014. Charles Kaboré, vice-capitaine des Etalons




Le 9 octobre dernier, les Etalons sont lourdement tombés face aux Aigles du Mali (1-4) au Stade de l’Aube de Troyes dans l’est de la France. Sans engagement ni imagination sur le terrain, les Etalons ont perdu. Ils expliquent en partie cette raclée par les difficultés qui ont entouré l’organisation de ce match. Charles Kaboré, le capitaine, et ses coéquipiers assument cette débâcle, mais estiment que les responsabilités sont partagées.

Parle-nous de ton nouveau club de Krasnodar

C’est un grand club de Russie qui joue les premiers rôles dans le championnat russe et est très respecté en Europa League. En fait, le club se trouve dans la même ville, Krasnodar, que mon dernier club. Il compte beaucoup d’internationaux de pays scandinaves tels que la Suède et la Norvège et bien entendu de Russie. L’objectif immédiat du club est de faire un bon parcours en Europa League.

On a entendu beaucoup de choses sur ton transfert ; que s’est-il passé exactement ?

Il n’y avait pas véritablement de problèmes, il y a eu seulement beaucoup de rumeurs sur mon transfert. C’est normal, les dirigeants n’étaient pas très enclins à me laisser partir, surtout dans le club rival de la même ville. En football, ça c’est très courant. Je suis ambitieux et je veux toujours progresser et grandir dans ma carrière ; c’est pourquoi j’ai décidé de partir de Kuban.

Beaucoup de choses se racontent dans les coulisses après la débâcle contre le Mali. Quel est le problème ?


Dans toutes les équipes il y a toujours des égo, maintenant je crois que malgré tout nous devons retenir le positif même si on a lourdement perdu. C’est une belle leçon pour nous que nous allons retenir. C’est l’occasion pour nous de corriger les erreurs, de nous remettre individuellement et collectivement en cause pour pouvoir rectifier le tir. Nous sommes conscients que nous devons écrire une nouvelle page de notre football, mais je sais également que si nous sommes solidaires, combatifs et collectifs, nous pouvons toujours faire de belles choses.

Que faut-il faire pour que la sérénité et la confiance reviennent au sein du groupe ?

Il faut surtout positiver et tirer les enseignements de la défaite contre les Aigles. Sans cohésion on n’arrive à rien et je crois que tout le monde est professionnel dans le groupe. Nous avons l’obligation de faire une introspection à tous les niveaux et de se poser des questions, surtout les bonnes. Que ce soit moi, en tant que capitaine, que se soient les dirigeants, l’entraîneur ou le staff, tout le monde a sa part de responsabilité dans cette situation. Il ne faut pas jeter la pierre à X ou à Y, car chacun est d’une manière ou d’une autre responsable de cette défaite. C’est clair, il faut qu’on assume tous, aussi bien individuellement que collectivement afin de ne plus reproduire les mêmes erreurs lors des prochaines échéances. C’est le plus important.

Vous faites allusion au cafouillage d’avant match ?


Ecoutez, nous sommes des professionnels, nous représentons notre pays du mieux que nous pouvons et nous n’avons pas d’excuses qui vaillent en dehors de notre performance sur le terrain. En tant que capitaine, c’est notre faute, nous assumons cette contre-performance. Quant aux problèmes organisationnels, nous autres, joueurs, n’y sommes pour rien. A quelques heures du match, la rencontre était toujours indécise, on ne savait pas si on allait jouer ou pas. Quand le match a été confirmé, on a fait trois heures de route pour rejoindre Troyes (NDLR : les Etalons étaient au Penta hôtel à Roissy à environ 200 km de Troyes). Quoi qu’on dise, cette situation affecte forcément la prestation. Il faut éviter ce genre de problèmes à l’avenir, même si cela ne nous dédouane pas. Nous avions voulu gagner ce match pour le peuple burkinabè qui a vécu des moments difficiles. Hélas ! maintenant mon vœu le plus cher, après tout ce qui s’est passé au pays, est que la paix et la sérénité reviennent définitivement et durablement dans notre cher Burkina.

Interview réalisée à Troyes par

Jean Stéphane Ouédraogo
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