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Burkina: présidentielle et législatives fixées au 29 novembre (officiel)
Publié le mercredi 14 octobre 2015  |  AFP
Municipales
© aOuaga.com par Séni Dabo
Municipales partielles à Ouagadougou : les électeurs de l`arrondissement 4 accomplissent leur devoir
Dimanche 23 février 2014. Ouagadougou. Les électeurs de l`arrondissement 4 ont pris d`assaut les bureaux de vote pour accomplir leur devoir civique dans le cadre des élections municipales partielles




Ouagadougou -Initialement prévues le 11 octobre mais reportées en raison du coup d’Etat manqué, les élections présidentielle et législatives au Burkina Faso auront lieu le 29 novembre, a annoncé mercredi le gouvernement.

Ces élections doivent mettre fin à la transition politique mise en place après l’insurrection populaire ayant chassé fin 2014 l’ex-président Blaise Compaoré, après 27 ans au pouvoir.

Le conseil des ministres a adopté un décret prévoyant de "convoquer le corps électoral le dimanche 29 novembre 2015 pour le premier tour de l’élection du président du (Burkina) Faso", selon le communiqué officiel parvenu à l’AFP, qui évoque dans un deuxième décret "l’élection des députés à l’Assemblée nationale" à la même date.

Le 16 septembre, trois jours avant l’ouverture de la campagne, des militaires du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’ancienne garde prétorienne de Compaoré, avaient fait irruption au Conseil des ministres, prenant le président et le gouvernement en otage avant de proclamer un putsch le 17 au matin.

L’annonce de la date des présidentielles et des législatives burkinabè coïncide avec la déclaration d’Amnesty International, s’opposant à une éventuelle amnistie des soldats du RSP, auteur du coup d’Etat manqué du 17 septembre au Burkina Faso, qui ont tué "14 manifestants et passants" dans la répression qui a suivi le putsch.

"Pas d’amnistie pour les soldats ayant tué des civils non armés. 14 personnes, dont deux enfants, ont été tuées; six se sont fait tirer dans le dos", souligne l’organisation de défense des droits de l’homme dans un communiqué.

"L’ancienne garde présidentielle du Burkina Faso a fait preuve d’un mépris flagrant pour la vie humaine, tuant 14 manifestants et passants non armés et blessant des centaines d’autres avec des armes automatiques", selon Amnesty.

Mardi, des candidats avaient annoncé que la date du 29 novembre avait été retenue par l’ensemble des acteurs politiques du Burkina Faso et qu’elle devait encore être entérinée par le gouvernement.

"Notre position de base était que les élections se déroulent le 15 novembre (...) La nouvelle date proposée est le 29 novembre", avait souligné Roch Marc Christian Kaboré, un des favoris du scrutin.

Parmi les revendications des putschistes du 16 septembre dernier figuraient notamment des "élections inclusives", c’est-à-dire la participation au scrutin
des candidats pro-Compaoré, qui avaient été invalidés ces derniers mois suite à une loi votée par l’Assemblée intérimaire.

L’ancien ministre des Affaires étrangères Djibrill Bassolé, dont la candidature à la présidentielle avait été invalidée par le Conseil Constitutionnel, a été inculpé "d’attentat à la sûreté de l’Etat" et de "haute trahison" quelques jours après l’échec du coup. Ses avocats ont toutefois nié à plusieurs reprises toute participation de M. Bassolé au putsch.

Quatorze candidats seront en lice pour la présidentielle.

roh/ck/dab/gg
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