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Présidentielle et législatives au Burkina: les acteurs s’accordent sur la date du 29 novembre 2015
Publié le mercredi 14 octobre 2015  |  FasoZine
Municipales
© aOuaga.com par Séni Dabo
Municipales partielles à Ouagadougou : les électeurs de l`arrondissement 4 accomplissent leur devoir
Dimanche 23 février 2014. Ouagadougou. Les électeurs de l`arrondissement 4 ont pris d`assaut les bureaux de vote pour accomplir leur devoir civique dans le cadre des élections municipales partielles




Les signataires de la Charte de la Transition après une rencontre avec le Président de la Transition, Michel Kafando ce mardi 13 octobre 2015, se sont accordés sur la date de la tenue des élections présidentielle et législatives. Ils ont retenu la date du 29 novembre.

Le 29 novembre 2015, c’est la date retenue par les différents acteurs après s’être entretenu avec le Président du Faso pour la tenue des élections présidentielle et législatives. Même si le Président du Faso s’est abstenu de « donner la bonne nouvelle » sous prétexte d’attendre l’approbation du conseil des ministres, les acteurs politiques eux, n’attendront pas longtemps pour lâcher le morceau. Ablassé Ouédraogo, président du parti Le Faso Autrement, dit être satisfait du consensus trouvé autour de la question. « Les Burkinabè savent toujours se retrouver dans les moments difficiles et nous disons que Dieu aime le Burkina Faso et que les Burkinabè apprennent à s’aimer », fait remarquer l’homme politique.

A cette occasion, « l’esquisse de la situation sécuritaire fait par le chef d’Etat-major des armées, le général Pengrenoma Zagré, a contribué à aplanir les divergences sur une date consensuelle », affirme Roch Marc Christian Kaboré, président du Mouvement pour le peuple et le progrès.

La date de la tenue des élections connue, le Président Michel Kafando a tenu tout de même à réaffirmer qu’il n’était nullement question pour la Transition d’un quelconque prolongement, mais qu’ « il était nécessaire de faire une pause et penser à ceux qui ont payé de leur vie la défense de la liberté de la démocratie et tenir surtout compte de la situation sécuritaire actuelle du pays ». Pour Michel Kafando, « le RSP n’existe plus, mais le danger persiste ».

Au-delà de cette préoccupation qui a été satisfaite, la société civile, par la voix d’Arouna Kaboré, souhaite qu’un certains nombre de préoccupations soient prises en compte. Notamment des réformes sur la mise en œuvre de textes qui ont été proposés par la Commission des reformes et de la réconciliation nationale. Elle souhaite donc, que le Conseil national de Transition puisse adopter une loi modificative de la Constitution qui verrouille l’article 37 (qui limite à deux mandat consécutifs) et qui supprime le Cénat et qui affirme désormais le caractère républicain de l’armée, en ajoutant un titre à la Constitution afin de permettre d’avoir une unité spéciale formée de gendarmes et de policiers qui vont désormais s’occuper de la sécurité des institutions.

Abel AZONHANDE
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