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Burkina: le Parlement offre 10 millions FCFA aux victimes du putsch avorté
Publié le mardi 13 octobre 2015  |  Xinhua
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© Assemblée Nationale par D.R
Le président du Conseil national de la transition (CNT), Chériff Sy, a été triomphalement accueilli le 25 septembre 2015 par les députés et le personnel du parlement de transition lors de son retour à son lieu de travail après le coup d`Etat avorté du Régiment de sécurité présidentielle (RSP)




OUGADOUGOU - Les députés du Conseil national de transition (CNT, Parlement intérimaire) ont offert lundi une enveloppe de 10 millions de FCFA au ministère en charge de l'Action sociale pour prendre en charge des victimes du coup d'Etat manqué du 17 septembre dernier.

Trois jours après l'inhumation des "martyrs" tombés sous les balles de l'ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP), auteur du coup de force, le Conseil national de transition a fait un don de 10 millions FCFA, dont 6 millions pour les familles des "martyrs" et 4 millions pour les blessés.

En recevant l'enveloppe, la ministre en charge de l'Action sociale, Yelemou Angeline Zan a expliqué que le gouvernement a instruit de prendre en compte les besoins de ces familles au même titre que les victimes de l'insurrection de fin octobre 2014, qui a chassé du pouvoir Blaise Comaporé.

"Il ne faudrait pas qu'une veuve, qu'un orphelin souffre parce que son père, sa mère ou sa sœur est parti se battre sur le champ de la bataille au nom de la démocratie et surtout de la liberté du Burkina", a-t-elle plaidé.

La nation burkinabè a rendu vendredi dernier un hommage à dix des quatorze martyrs du coup d'Etat manqué, avant de les conduire au cimetière municipal de Gounghin (Centre-ouest) de Ouagadougou.

Les parents des victimes ont appelé les autorités à faire toute la lumière sur ces événements qui ont fait, au total, 14 morts et plus de 200 blessés.

Le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), auteur du coup d'Etat manqué, a été dissous et son leader, le général Gilbert Diendéré, ainsi que le général de Gendarmerie, Djibril Bassolé, sont présentement incarcérés dans une prison militaire à Ouagadougou.
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