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Burkina: 62% de la population favorable à "l’inéligibilité des partisans de l’ex-majorité", selon un sondage
Publié le mardi 13 octobre 2015  |  Alerte Info
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© Autre presse par Kamélé Fayama
Situation nationale : Dédougou dit non au coup d`Etat
Samedi 19 septembre 2015. Dédougou (région de la Boucle du Mouhoun). Depuis le 17 septembre, des manifestants de Dédougou, ville située à 250 km de Ouagadougou, descendent chaque jour dans la rue pour dire non au coup d`Etat du Régiment de sécurité présidentielle (RSP)




Un sondage du Centre pour la Gouvernance démocratique (CGD) rendu public lundi à Ouagadougou, relève que 62% des personnes sur les 1.200 interrogées en avril-mai, sont favorables à une "inéligibilité des partisans de l’ex-majorité" aux élections présidentielle-législatives de 2015, a-t-on constaté.

Un tableau graphique projeté lors de la cérémonie de restitution des travaux, qui selon le CDG, se sont menés "dans les 13 régions" du Burkina Faso, fait état d’un taux de 62% pour les enquêtés qui estiment que "les partisans de l’ex-majorité (…) devraient être déclarés inéligibles aux élections prévues cette année" 2015.

Selon l’étude, 32% des personnes entendues jugent que les partisans du président déchu Blaise Compaoré (1987-2014), "doivent être autorisés à se présenter" à ces élections dont une nouvelle date reste indéterminée depuis un putsch manqué la mi-septembre, contre 6% d’indécis.

Un code électoral adopté en avril par l’Assemblée intérimaire, le Conseil national de la transition (CNT), interdit à ces échéances initialement prévues le 11 octobre, la candidature de "toute personne ayant soutenu" un projet de modification constitutionnel qui a conduit fin octobre 2014 à un soulèvement populaire qui a mis fin aux 27 ans de pouvoir de M. Compaoré.

Soixante-sept pour cent des jeunes (18-34 ans) estiment qu’ils "devraient être déclarés inéligibles", contre 58% chez les 35 ans et plus, indique le sondage.

Sur 22 postulants au départ à la présidentielle, le Conseil constitutionnel a invalidé les candidatures de quatre leaders issus de l’ex-coalition au pouvoir, dont Eddie Komboïgo, candidat du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) et Djibril Bassolé, ex-chef de la diplomatie.

Le 16 septembre, l’ex-garde prétorienne de Blaise Compaoré, le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), a perpétré un coup d’Etat et annoncé le lendemain la prise du pouvoir par un "Conseil national de la Démocratie".

Le chef des putschistes, le général Gilbert Diendéré (55 ans), proche de M. Compaoré, 64 ans, a justifié le putsch par sa volonté d’organiser "des élections inclusives" avant de se heurter à des manifestations populaires de "rejet" au plan national et international, le contraignant à renoncer au coup d’Etat et se rendre à la justice de son pays.

HZO
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