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Burkina: une trentaine d’ex-putschistes dans la nature
Publié le vendredi 9 octobre 2015  |  AIB
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© Présidence par DR
Présidence du Faso : le personnel du ministère de la Défense présente ses voeux au chef de l`Etat
Vendredi 17 janvier 2014. Ouagadougou. Le personnel du ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants a présenté ses voeux de nouvel au chef de l`Etat, chef suprême des forces armées nationales et également ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants. Photo : colonel Alassane Moné, secrétaire général du ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants




Ouagadougou - Une trentaine de soldats du Régiment de sécurité présidentielle, dissout après son putsch avorté de mi-septembre, n’ont toujours pas rejoint leurs nouveaux postes d’affectation, a –t-on appris jeudi.

«Au Groupement central des armées, sur 307 éléments qui y sont affectés ,304 ont rejoint leur poste tandis qu’a l’armée de terre, sur 1 141 affectés, une trentaine de militaires n’ont pas encore rejoint et sont dans la nature», a indiqué mercredi le secrétaire général du ministère en charge de la Défense, le Colonel Alassane Moné, lors d’un point de presse.

Le Régiment de sécurité présidentielle, la garde prétorienne du président déchu Blaise Compaoré, s’est emparé du pouvoir le 16 septembre dernier, après avoir séquestré dans un premier temps, le président de la Transition Michel Kafando et tout son gouvernement.

La révolte populaire (14 tués, 250 blessés), les pressions internationales et l’assaut éclaire de l’armée le 29 septembre, ont mis les putschistes en déroute.

«Il s’est agi de tirs de dissuasion de pièces d’artillerie et de tirs d’encadrement de dissuasion qui ont permis aux éléments (du RSP) de se rendre compte que le rapport de force leur était défavorable», a expliqué M. Moné, assurant que bilan de «zéro mort» avancé par le gouvernement est «fiable et vérifiable».

Le ministre de l’Habitat, le juriste Réné Bagoro a déclaré que les généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé, leaders présumés des putschistes, sont poursuivis pour «des actes de terrorisme, atteinte à la sureté de l’Etat, haute trahison, enlèvement et séquestration, coups et blessures et assassinats».


Agence d’Information du Burkina

als/taa
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