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Tentative de putsch : Diendéré et Bassolé à la Maca, une trentaine d’ex-RSP dans la nature
Publié le jeudi 8 octobre 2015  |  FasoZine
Les
© Autre presse par DR
Les généraux Bassolé et Diendéré à la prison militaire




La première émission « Face à la presse » après la tentative de coup d’Etat a eu lieu ce mercredi 7 octobre 2015. Les échanges ont porté essentiellement sur le coup d’Etat, les aspects sécuritaires et le désarmement de l’ex Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

Quatre ministres du gouvernement ont animé ce point de presse: Frédéric Nikièma, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Augustin Loada de la Fonction publique, René Bagoro de l’Habitat et de l’Urbanisme, Nébila Yaro, ministre de l’Economie numérique et le secrétaire général du ministère de la Défense et des Anciens combattants, le colonel-major Alassane Moné.

Après le désarmement qui a pris fin par une cérémonie officielle le 6 octobre dernier, Alassane Moné peut affirmer que « le sort de l’ex RSP est désormais scellé ». Le secrétaire général du ministère de la Défense confirme d’ailleurs que les auteurs et complices du putsch, notamment les généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé, ont été déférés depuis le mardi 6 octobre à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA), après avoir été inculpés.

Les autres personnes interpellées sont toujours détenues à la gendarmerie de Paspanga. M. Moné estime qu’à ce jour, 204 sur 207 ex RSP ont rejoint le Groupement central des armées où ils ont été redéployés, soit un total de 3 personnes n’ayant pas encore rejoint.

Au niveau de l’armée de terre, ce sont 1 111 ex RSP (sur les 1 141 affectés) qui ont rejoint leurs postes d’affectation. Une trentaine d’ex RSP manquent donc à l’appel.

Ces ex RSP seraient encore dans la nature et le SG de la Défense nationale rassure que l’opération de ratissage se poursuit et que c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles le couvre-feu est toujours maintenu. Alassane Moné a indiqué qu’un délai sera donné à ces « absents » pour rejoindre leurs lieux d’affectation. Après ce délai, le gouvernement prendra une décision.

Sur le bilan après l’assaut sur le camp Naaba Kom 2, M. Moné affirme et confirme qu’ « il n’y a eu aucune victime ».

Concernant les martyrs, le gouvernement entend organiser les inhumations « officielles » après les autopsies des corps. « Nous voulons éviter les erreurs du passé », fait remarquer le ministre René Bagoro. Quant au dédommagement des victimes, le ministre Nébila Yaro rassure que « le gouvernement prendra toutes ses responsabilités ».

Abel Azonhandé


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