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Situation nationale plus d’une trentaine d’ex-RSP dans la nature
Publié le jeudi 8 octobre 2015  |  Sidwaya
Trois
© aOuaga.com par A.O
Trois ministres et un secrétaire général de ministère ont animé, le 7 octobre 2015 à Ouagadougou, le point de presse mensuel du gouvernement dénommé Face-à-face. Photo : Amadou Nébila Yaro, ministre du Développement de l`économique et des Postes




Quatre ministres et un secrétaire général de ministère étaient face aux journalistes, le mercredi 7 octobre 2015, pour échanger sur la situation nationale. Il s’agit des ministres de la Communication, Frédéric Nikièma, de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Augustin Loada, de l’Habitat et de l’urbanisme, René Bagoro, du Développement de l’économie numérique et des postes, Nébila Yaro et du secrétaire général du ministère en charge de la défense, le colonel Alassane Moné.

Après plusieurs semaines de silence suite au coup d’Etat avorté du Conseil national pour la démocratie (CND), le rendez-vous du gouvernement, « Face à la presse » a repris du service. Hier mercredi 7 octobre 2015, quatre ministres et un secrétaire général de ministère ont échangé avec les journalistes sur la situation nationale marquée par la crise née du coup d’Etat raté du 16 septembre 2015. Dans une déclaration liminaire, le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Frédéric Nikièma, a fait le bilan du putsch ainsi que de l’assaut du camp Naaba-Koom II. Il a également évoqué les procédures judiciaires en cours, avant de lancer le jeu de questions-réponses. Sur le bilan controversé de « zéro victime » dans l’attaque contre le camp de l’ex-RSP, le secrétaire général du ministère en charge de la défense, colonel Alassane Moné a rassuré que les chiffres donnés par le gouvernement et la hiérarchie militaire sont fiables et vérifiables. Un bilan qui peut s’expliquer par la stratégie d’attaque et la nature des opérations menées. « …Il s’est agi de tirs de dissuasion de pièces d’artillerie et de tirs d’encadrement de dissuasion qui ont permis aux éléments recrus de l’autre côté de se rendre compte que le rapport de force leur était défavorable. Le resserrement des unités autour du camp ont amené les ex-RSP récalcitrants de s’exfiltrer parce qu’en tant que militaires, ils savent qu’il n’y a plus de combat quand le rapport de force n’est plus de votre côté », a détaillé le colonel Moné.

Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé à la MACA

Quel bilan peut-on faire des affections des éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle ?
Sur cette question, le secrétaire général du ministère en charge de la défense a indiqué que la plupart de ces éléments qui ont été mutés dans les autres corps de l’armée, ont rejoint leur poste d’affectation. « Au Groupement central des armées, sur 307 qui y sont affectés, 304 ont rejoint leur poste tandis qu’à l’Armée de terre, sur 1141 affectés, une trentaine de militaires n’ont pas encore rejoint et sont dans la nature », a soutenu le colonel Moné. Quant aux procédures judiciaires engagées contre les auteurs et complices du coup d’Etat, le colonel Moné a affirmé que les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé ont été transférés à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) et les autres appréhendés sont toujours à la gendarmerie dans le cadre de l’enquête. Et pour les chefs d’inculpation qui pèsent contre eux, le ministre de l’Habitat et de l’urbanisme, René Bagoro, a souligné qu’ils sont poursuivis pour actes de terrorisme, blanchiment de capitaux, atteinte à la sûreté de l’Etat, haute trahison, enlèvement et séquestration, coups et blessures et assassinat.
Mais à quand les élections couplées législatives et présidentielle qui ont été reportées ? Pour le ministre de la Fonction publique du travail et de la Sécurité sociale, Augustin Loada, des concertations sont en cours avec les partis signataires de la Charte de la transition pour trouver une date consensuelle dans des meilleurs délais. « Les gens ont l’impression que nous ne voulons pas fixer la date des élections, mais ce n’est pas le cas. Il n’y a personne au gouvernement qui ne soit pas pressé de partir. Seulement, nous avons estimé qu’après ce que nous avons vécu, il faut résoudre dans l’immédiat les questions sécuritaires avant de se pencher sur les élections », a renchéri son collègue de l’Habitat et de l’urbanisme, René Bagoro.
A la question de savoir si le gouvernement n’est pas en partie responsable du putsch au regard des perturbations incessantes des conseils des ministres par les éléments de l’ex-RSP, le ministre Augustin Loada a affirmé que la situation était complexe. « A priori les gens peuvent blâmer le gouvernement par rapport à ce coup d’Etat. Quand vous êtes membres d’un gouvernement avec un ministre en charge de la sécurité et on vient vous prendre comme des lapins, il y a matière à réfléchir. Mais le problème est que le ver était dans le fruit en ce sens que c’est ceux qui étaient chargés de notre sécurité qui nous mettent en insécurité. C’est un système que nous avons trouvé en place», a relevé M. Loada. Pour ceux qui ont subi différentes sortes de dégâts dans le cadre de ce coup d’Etat, le ministre de la Communication a informé qu’un fonds sera créé avec l’appui de la CEDEAO en vue d’indemniser les victimes.

Lassané Osée
OUDRAOGO
Séni KIEMTORE
(Stagiaire)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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