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© Autre presse par D.R
Des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) en face de manifestants, le 30 octobre 2014, lors de l`insurrection populaire |
A ce jour, une trentaine de soldats de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) manque à l’appel de l’armée loyaliste burkinabè, a déclaré le Secrétaire général du ministère de la Défense nationale, le colonel-major Alassane Moné, au cours d’un point de presse, mercredi à Ouagadougou.
Selon M. Moné, après la dissolution du Régiment et le redéploiement de ses éléments, 204 soldats de l’ex-RSP sur les 207 affectés au Groupement central des armées ont rejoint leur nouveau corps.
Il a ajouté que ‘’des 1141 mutés au sein de l’Armée de Terre, une trentaine manque à l’appel’’.
Pour la suite du redéploiement, Alassane Moné confie que dans les jours à venir les différents chefs de corps des armées procèderont à une revue des effectifs pour être définitivement situés afin de prendre les décisions qui s’imposent.
De l’avis du colonel-major Alassane Moné, les éléments du RSP en cavale sont en possession d’armes appartenant à l’ex-régiment. C’est à juste titre qu’il invite la population à dénoncer toute attitude suspecte qu’elle viendrait à remarquer.
L’ex-RSP dont les éléments sont auteurs du putsch manqué du 17 septembre, a été dissout le 25 septembre dernier à l’issue du premier conseil des ministres après le coup d’Etat.
Après la dissolution et le désarment du Régiment, le chef d’Etat major de l’armée a procédé à la réaffectation des éléments de ce corps d’armée.
La cérémonie officielle de fin de désarmement du RSP a eu lieu hier mardi à Ouagadougou, en présence de chefs d’Etat major de pays membres de la CEDEAO.
A cette occasion, un échantillon des armements saisis à été présenté aux officiels et au public.
ALK/od/APA
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