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Burkina : une trentaine de soldats de l’unité putschiste dissoute manquent à l’appel
Publié le mercredi 7 octobre 2015  |  AFP
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© Autre presse par D.R
Des éléments de l`ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) dans la cour et la devanture de l`hôtel Laico à Ouaga 2000 durant leur éphémère putsch




Ouagadougou - Une "trentaine" d’hommes de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), dissous le 25 septembre après l’échec du coup d’Etat au Burkina Faso, n’ont pas encore rejoint leurs nouveaux postes, a annoncé le gouvernement burkinabè mercredi.

"Tous les éléments de l’ex-RSP n’ont pas encore rejoint leurs corps d’affectation. Il y a donc des gens qui sont encore dans la nature. Il y a des armes qui n’ont pas encore été retrouvées", a déclaré le secrétaire général du ministère de la Défense, le colonel-major Alassane Moné lors de la conférence de presse hebdomadaire du gouvernement.

"Mais la plupart des éléments du RSP ont rejoint" leur nouvelle affectation, a poursuivi l’officier supérieur.

Le RSP était l’ancienne garde prétorienne du président déchu Blaise Compaoré, chassé par la rue après 27 ans au pouvoir en octobre 2014. Fort de 1300 hommes, le RSP, considéré comme une "armée dans l’armée", a perpétré un putsch le 17 septembre contre le gouvernement de transition, qui a finalement échoué.

"Au niveau du Groupement central des armées, sur 207 (soldats) affectés 204 ont rejoint, il n’y a que trois qui n’ont pas encore rejoint. Au niveau de l’Armée de terre, sur 1141, il y a environ une trentaine qui n’ont pas encore rejoint", a-t-il détaillé, indiquant que les hommes manquants étaient recherchés par les forces de sécurité.

Une vingtaine de militaires, essentiellement du RSP, parmi lesquels une quinzaine d’officiers, ont été mis aux arrêts pour leur implication présumée dans le putsch.

Le général Gilbert Diendéré, ancien chef d’Etat-major particulier de M. Compaoré et l’ex-ministre des Affaires étrangères Djibrill Bassolé ont été inculpés mardi d’"attentat à la sûreté de l’Etat" et "haute trahison". Ils sont incarcérés à la maison d’arrêt et de correction des armées, au Camp Sangoulé Lamizana, à l’ouest de la capitale.

"Dorénavant, ils sont considérés comme de véritables présumés coupables", a déclaré le ministre des Transports, le magistrat René Bagoro, assurant que "toutes les mesures ont été prises pour que ces personnes puissent jouir de leurs droits à la défense".

L’histoire du Burkina Faso, pays sahélien pauvre de 17 millions d’habitants, a été marquée par de nombreux coups d’Etat militaires depuis l’indépendance en 1960.

Des élections présidentielle et législatives initialement prévues pour le 11 octobre et qui doivent refermer la période de la transition ont été repoussées de "plusieurs semaines".

roh/pgf/de


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