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Le Quotidien N° 750 du 24/4/2013

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Ministère de l’économie et des finances - Les institutions nomment leurs responsables de programmes
Publié le mercredi 24 avril 2013   |  Le Quotidien


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© Autre presse par DR
Le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba


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Du 23 au 25 avril 2013, se tient à Ouagadougou, un atelier de réflexion sur la nomination des responsables de programmes au profit de plus de 500 participants. La cérémonie d’ouverture de la rencontre intervenue le mardi 23 avril 2013, a été présidée par le ministre délégué chargé du budget auprès du ministre de l’Economie et des Finances, Clotilde Ky/Nikièma.
La revue des programmes budgets de huit ministères effectués en février 2013, a révélé des faiblesses dans la gouvernance des programmes-budgets définis. Et ces faiblesses s’expliquent par la non désignation, à ce jour, des responsables de programmes. Dans le but de trouver des solutions à ces faiblesses, le ministère de l’Economie et des Finances organise du 23 au 25 avril 2013, un atelier de réflexion sur la nomination des responsables de programmes. Ces ateliers de réflexion sur la nomination des responsables de programmes ont pour principal objectif de proposer une méthodologie claire pour la désignation et la nomination des responsables de programmes et des outils indispensables pour l’opérationnalisation de cette nouvelle fonction. C’est pourquoi le secrétariat technique du comité de pilotage du budget de l’Etat, en collaboration avec AFRITAC de l’Ouest et le projet GIZ/MEF, organise des ateliers de réflexion sur la nomination des responsables de programmes.
Pour la coordonatrice du secrétariat technique du comité de pilotage du budget-programme de l’Etat, Aminata Billa Bambara, la tenue de ces ateliers de réflexion est importante et constitue une étape majeure dans le processus d’implication du programme :« Ces ateliers s’inscrivent dans la mise en œuvre du programme d’activités du comité de pilotage du budget- programme de l’Etat ». Elle a poursuivi, qu’il est nécessaire de responsabiliser des personnes dans le cadre du budget-programme. « Depuis 2009, nous avons toujours accompagné l’ensemble des ministères et institutions à définir leurs programmes budgétaires, c’est-à-dire à décomposer la mission qui leur est confiée ou encore les politiques qui leur ont été attribuées par le chef de l’Etat en programme budgétaire ». La coordonatrice a ajouté qu’il est prévu au cours de ces ateliers, deux communications, dont l’une va porter sur la modalité de pilotage du programme et la seconde communication, quant à elle, va concerner l’expérience d’un expert français par rapport à la mise en place du responsable programme. Selon elle, au regard de la nouvelle approche de gestion des finances publiques, cela consiste à quitter d’une part le budget objet et d’autre part à aller vers l’approche de départ, « Il y a un élément très capital face à la responsabilisation des acteurs. C’est dans cette responsabilisation des acteurs que les programmes du budget qui ont été définis doivent être pilotés désormais», a expliqué Aminata Billa Bambara. Elle a invité les participants à faire des propositions concrètes afin qu’à l’issue des ateliers, ils puissent désigner à la phase transitoire ou nommer à la phase opératoire l’ensemble des nouveaux responsables de programmes. « C’est un nouvel acteur public et on peut le définir ainsi. Il est central dans le pilotage des approches résultats », a-t-elle confié.
Quant au ministère délégué chargé du budget auprès du ministre de l’Economie et des Finances, Clotilde Ky/Nikièma, elle a laissé entendre que l’état de mise en œuvre du processus d’implantation du budget- programme, lui donne de réels motifs de satisfaction. « Chaque ministère et institution dispose de sa structuration par programme, toute chose qui est indispensable pour la mise en place des budgets- programmes », a-t-elle indiqué. A l’écouter, le responsable de programmes doit être intégré comme un nouvel acteur certes, mais aussi comme un acteur central sans lequel, la quête de la performance resterait vaine. Malgré la rareté des ressources et face à l’engagement ferme du Burkina dans la réalisation des fondamentaux pour la croissance accélérée, Clotilde Ky/Nikièma a suggéré de rechercher des performances. Pour elle, c’est le moment de réfléchir sur les modalités de nominations des responsables programmes afin de permettre l’opérationnalisation future des différents programmes budgétaires. « C’est à ce prix que nous sortirons de ces ateliers avec des propositions constructives qui nous permettront de tenir notre pari d’implanter le budget-programme au Burkina à l’horizon 2016 », a-t-elle indiqué. Elle a encouragé les membres du secrétariat technique du budget-programme et les structures techniques à les accompagner à atteindre le bout du tunnel .

Par Sandrine GOUBA (Stagiaire)

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