Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Sidwaya N° 7402 du 23/4/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Politique

Arrondissement n°4 de Ouagadougou : Le maire, issa anatole bonkoungou, toujours persona non grata
Publié le mardi 23 avril 2013   |  Sidwaya


Le
© Autre presse par DR
Le maire, Issa Anatole Bonkoungou


 Vos outils




Des militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) de l’arrondissement n°4 de Ouagadougou ont organisé, le dimanche 21 avril 2013, un meeting en vue de dénoncer l’élection au poste de maire d’Issa Anatole Bonkoungou.

La crise sociopolitique qui secoue l’arrondissement n°4 de Ouagadougou (ex-Nongr-Massom) depuis l’élection d’Issa Anatole Bonkoungou au poste de maire ne semble pas prête de s’estomper. En effet, un autre feuilleton de ce qu’il convient désormais d’appeler « l’affaire Issa Anatole Bonkoungou » a été organisé, le dimanche 21 avril 2013 par une centaine de militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) qui ont convergé vers le siège de la direction de campagne présidentielle du 21 novembre 2010, en cet après-midi dominical. La raison, ils s’y sont rendus pour crier leur ras-le-bol suite à l’élection d’Anatole Bonkoungou au poste de maire. Selon leur porte-parole, Rasmané Ouédraogo, le Secrétariat exécutif national (SEN) du parti a toujours privilégié le dialogue direct et constructif dans la mise en place des différents bureaux des conseils municipaux. Et de poursuivre que c’est le même esprit qui a prévalu dans les communes à statut particulier comme Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. A entendre M. Ouédraogo, le 5 mars 2013, l’ensemble des conseillers y compris Issa Anatole Bonkoungou ont validé la composition du bureau, qui allait présider aux destinées dudit arrondissement pour les cinq prochaines années, avec Modeste Compaoré comme maire. Mais contre toute attente, a-t-il fait savoir, le 6 mars 2013, M. Bounkoungou « se livra à un jeu dangereux et compromettant, en foulant aux pieds les directives du parti en se présentant comme candidat ». En outre, pour le porte-parole des contestataires, Issa Anatole Bonkoungou se serait livré à des « manœuvres intolérables », en composant avec les conseillers de l’opposition pour arriver à ses fins, à savoir, se faire élire comme bourgmestre. Acte qualifié « d’indiscipline grave et caractérisée » par Rasmané Ouédraogo, et qui conduira à la suspension de M. Bonkoungou de toutes les instances du parti, le 7 mars passé, suite à un mouvement général des militants CDP de l’arrondissement n°4 de Ouagadougou. Il a indiqué que les forces vives dudit arrondissement(les coutumiers, les religieux, les vieux, les femmes et les jeunes) font bloc et disent « non à la pagaille, au hold up électoral et aux agissements machiavéliques d’Issa Anatole Bonkoungou et ses acolytes ». De l’avis de la conseillère municipale, Alizèta Congo, le choix du parti sur la personne de Modeste Compaoré, « homme consensuel », fait suite à des bisbilles entre le maire sortant Zakaria Sawadogo et Issa Anatole Bonkoungou. Elle a soutenu que même si le jeu démocratique est fait de "coups bas", les militants ne peuvent pas accepter « cette forfaiture », en ce sens que le parti est sorti majoritaire de l’élection municipale avec 14 conseillers sur 20 que compte l’arrondissement n°4 de Ouagadougou. Pour Mme Congo, il aurait fallu que M. Bonkoungou conteste la validation du bureau telle que définie par le SEN. « S’il ne l’a pas fait lors de la rencontre du 5 mars 2013, c’est qu’il était consentant. Nous ne comprenons pas alors qu’il soit allé à l’encontre des directives du parti », a-t-elle expliqué. Par ailleurs, le militant du CDP, Benoît Sawadogo, a confié que le fait majeur qui se dégage à la lecture des évènements est la trahison des principes du parti par Issa Anatole Bonkoungou et ses acolytes en complicité avec les partis de l’opposition. Il a souligné ne pas comprendre l’attitude du mis en cause car avant ce scrutin, le parti a reçu 75 candidatures et en a validé 20. « Le parti a porté son choix sur Issa Anatole Bonkoungou comme l’un des 20 candidats pour cette élection au détriment des 55 recalés. Ceux-ci ont alors fait bloc derrière les 20 personnes choisies par le parti. Pourquoi dès lors que le même parti a choisi Modeste Compaoré pour administrer la mairie, M. Bounkoungou a trahi cette décision ? », s’est-il interrogé.



Nestor BAKI

 Commentaires