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Covoiturage et « moto-partage »: Et si on adoptait ces méthodes de déplacement moins cher
Publié le lundi 22 avril 2013   |  Burkina24


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© Autre presse par DR
Une circulation dense sur l’une des principales avenues de Ouaga


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Notre chronique Environnement se penche cette semaine sur ces méthodes de déplacement moins chers. Le parc automobile et celui des engins à deux roues ne cessent de croître au Burkina Faso. Parallèlement La raréfaction des ressources pétrolière et le prix exorbitant des hydrocarbures fait que le cout du déplacement est assez élevé dans notre pays. Aussi, le trafic est intense, entrainant de nombreux accident de la circulation. Quelle solution à ces préoccupations?


Une circulation dense sur l’une des principales avenues de Ouaga. Ph.B24
Des études menées par le gouvernement Burkinabé montre un fort taux de pollution de l’environnement. La situation écologique exige donc que l’on change nos habitudes de déplacement. De plus le réseau de transports en commun en lui-même se révèle insuffisant. Pour toutes ces raisons, il semble nécessaire d’adopter des comportements plus modérés en matière de transports.

Le covoiturage et le « moto-partage » se présente comme une solution pour réduire le coût du déplacement et préserver l’environnement. Et ce n’est pas seulement ailleurs. Ces méthodes conviennent bien à notre pays.

Le covoiturage ou le moto-partage consiste à partager son moyen de déplacement avec d’autres usagers de la route pour effectuer tout ou une partie d’un trajet en commun. Ils représentent une méthode efficace et pratique s’ils sont bien organisés. Les avantages sont multiples. Il est économique car les frais relatifs au déplacement sont partagés entre les passagers.

Un sondage a été effectué dans un lycée public auprès de 300 élèves se rendant à l’école à moto et habitant dans 14 différents quartiers de la ville de Ouagadougou. 78% de ces élèves se rendent seul à l’école.


Répartition des élèves par quartier d’origine. Graphique: Kadija S
En adhérant à un programme de moto-partage, ces élèves permettront de réduire d’environ 120 le nombre de moto en circulation. De plus partager son engin est un acte écologiques : moins d’engins sur la route, moins de files et donc moins de rejet de gaz à effet de serre. C’est aussi le moyen d’aller à la rencontre des autres et de se faire de nouveaux amis.

Les travailleurs pourront adopter le covoiturage pour les trajets domicile-travail. Les entreprises et les collectivités offrent un excellent cadre pour développer le covoiturage. Ils peuvent l’intégrer dans leur plan de déplacement comme stratégie RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) en encourageant leurs salariés à le pratiquer.

Toutefois, un coup de pouce de la part du gouvernement burkinabé et des responsables administratifs des écoles reste indispensable pour aider les adeptes à se déplacer ensemble en toute quiétude. Les médias et les réseaux sociaux auront un rôle très important à y jouer car il faudra beaucoup de publicité. Opter pour le covoiturage ou le moto-partage c’est non seulement économiser, faire des rencontres mais aussi et surtout faire un geste pour l’environnement !

Le burkinabé saura-t-il vaincre cet individualisme qui s’installe de plus en plus dans nos cités en optant pour le covoiturage ou le « moto-partage »? Il faut l’espérer.

Kadija Simboro

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