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Le Quotidien N° 745 du 18/4/2013

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6e assemblée générale du fonds pour l’alphabétisation et l’éducation non formelle : Les acteurs apprécient l’état d’avancement des programmes de l’éducation non formelle
Publié le vendredi 19 avril 2013   |  Le Quotidien


Koumba
© Autre presse
Koumba Boly Barry, ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation


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Les acteurs de l’éducation non formelle se sont à nouveau réunis pour apprécier l’état d’avancement des programmes de l’éducation non formelle. En effet, il se tient à Ouagadougou du 18 au 19 avril 2013, sous la présidence de Koumba Boly/ Barry, ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, la 6e Assemblée générale statutaire du Fonds pour l’Alphabétisation et l’éducation non formelle (FONAENF).

C’est sous le thème « Rôle du FONAENF dans la mise en œuvre du PDSEB : enjeux et défis » que se tient la 6e Assemblée générale du Fonds pour l’alphabétisation et l’éducation non formelle. Cadre d’échanges privilégié, cette rencontre sera l’occasion pour les acteurs de l’éducation non formelle d’apprécier les résultats du FONAENF, enregistrés au cours des années 2010 et 2011 et de jeter les bases de renforcement de ses capacités institutionnelles. Il s’agira donc pour eux, durant ces deux jours de travaux, d’examiner et d’adopter le rapport moral et financier de 2010 à 2011 et d’analyser et approuver le rapport des commissaires aux comptes pour la même période. Egalement, il leur sera donné de faire le point du suivi des recommandations de la 5e Assemblée générale, de réfléchir sur le rôle du FONAENF dans la mise en œuvre du PDSEB et de procéder au renouvellement des membres du Conseil d’administration. Par ailleurs, les participants procèderont au renouvellement des membres du Comité national de financement et de ses organes au niveau déconcentré et à la formulation de directives et de recommandations pertinentes à l’adresse du Conseil d’administration. Ce forum de partage, selon Amadou Diemdioda Dicko, ministre délégué en charge de l’Alphabétisation, est sans doute commandé par les besoins d’intégration des meilleures perspectives de valorisation du capital humain. Il répond, selon lui à la fois, à la vision mondiale de perpétuer l’effectivité des droits à l’éducation et à un impératif catégorique. Impératif qui est celui de mettre en corrélation notre affirmation identitaire multiple, avec le label des pratiques d’alphabétisation capables de façonner de citoyens responsables, garants de la stabilité. L’engagement affiché du gouvernement à accélérer l’alphabétisation émane, selon lui, du constat du faible taux d’alphabétisation qui est estimé par l’INSD à 28,7% en 2006, ainsi qu’au fait que l’analphabétisme constitue une tumeur qui érode la capacité d’innovation des populations et maintient le Burkina au rang des pays les moins avancés. Cet engagement se traduit aujourd’hui par cette volonté commune de mettre en synergie les compétences afin de susciter l’émergence de communautés lettrées, fondées sur les principes d’autonomisation, de responsabilisation, de promotion de l’équité et du genre. Amadou Diemdioda Dicko, a par ailleurs salué avec insistance le rôle essentiel, selon lui, que joue le FONAENF en contribuant pour plus de 80% à l’expansion et à l’amélioration de la qualité de l’éducation non formelle au Burkina. Au début de sa création en mars 2002, personne n’aurait parié, selon Jean Baptiste Ouédraogo, président du conseil d’administration du FONAENF, la survie de l’initiative prise par le gouvernement de mettre en place cette structure. Mais grâce aux efforts conjugués du gouvernement et des partenaires techniques et financiers, le FONAENF a mobilisé au cours des années 2010 et 2011, la somme de 12 milliards 849 millions 246 125 FCFA, soit 89,92% du budget total des deux campagnes cumulées pour financer 830 requêtes. Cela a permis entre autres, selon lui, l’ouverture de 19 266 centres d’alphabétisation et la production de 928 526 documents, sans compter l’équipement des centres, le suivi des opérateurs, ou encore l’appui aux organisations de base. La combinaison de ces chiffres indique que la contribution du FONAENF à l’effort d’investissement dans le capital humain est considérable. Elle a atteint, sur cette période, un pic d’au moins 80% de l’offre nationale d’alphabétisation. Malgré ces avancées significatives, a-t-il reconnu, le FONAENF doit faire face à un certain nombre de problématiques récurrentes se rapportant notamment aux questions de l’évaluation et de la certification, la fiabilité des informations statistiques et la mobilisation sociale. De même, il existe des problèmes liés à la professionnalisation des opérateurs et à la couverture de la demande d’alphabétisation. Au-delà de ces défis qui interpellent tous les acteurs a-t-il souligné, les résultats dépeints plus haut constituent de réels motifs de satisfaction. Amadou Diemdioda Dicko a invité les participants à être assidus aux travaux et à s’investir véritablement afin de doter le FONAENF d’une plate-forme de mesures réalistes axées sur le renforcement de ses capacités managériales, dans le contexte de la décentralisation .

Par P. Adeline Clémence ZINABA

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