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Négociations gouvernement-syndicats de la santé : Edouard Traoré reste sobre
Publié le vendredi 19 avril 2013   |  Burkina24


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© Autre presse par DR
le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré


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presse du gouvernement où les journalistes ont écouté un porte-parole du gouvernement inhabituellement sobre et avare en paroles, ce jeudi 18 avril 2013 à la Télévision nationale du Burkina. Sobriété qui a fait que Alain Edouard Traoré ne s’est pas épanché sur l’atmosphère dans laquelle se sont tenues les négociations entre le gouvernement et les syndicats sur la crise dans le secteur de la santé.

« Hier, le gouvernement et l’Unité d’action syndicale sont arrivés à un point d’accord formulé dans un communiqué conjoint ». Réponses d’Alain Edouard Traoré sur les résultats des négociations qui ont annulé la sanction de Nonguezanga Kaboré et les grèves que prévoyait le SYNTSHA.

« Je m’en tiens au communiqué »

« Je m’en tiens au contenu du communiqué conjoint (…), je vous remettrai le communiqué conjoint » ont été les commentaires adressés au journaliste qui voulait savoir comment se sont menées les négociations et si, finalement, le gouvernement ne s’est pas dédit, lui qui avait déclaré par son chef, Luc Adolphe Tiao, qu’il ne reculera pas devant les revendications du syndicat.

« Une bonne chose », pour Me Sankara

On s’en remettra donc au communiqué qui indique, quant aux motivations, que c’est « dans un esprit d’apaisement social » que les deux parties sont arrivées à cette convention. « C’est une bonne chose », si l’ont veut prendre le point de vue de Me Bénéwendé S. Sankara, président de l’UNIR/PS, qui avait demandé au gouvernement, à l’annonce de la grève de dix jours du SYNTSHA, de ne pas occasionner une « hécatombe ».

Selon lui, le gouvernement a fait preuve « d’humilité » en acceptant de reculer. Quant au fait que le gouvernement manque de fermeté, Me Sankara a une autre analyse, estimant que l’Etat est la cause de cette situation et qu’avant tout, c’est l’intérêt du peuple qui est plus primordial que toute autre considération.

Et la suite ?

Qu’en est-il du reste des revendications, puisque le SYNTSHA réclamait également la levée de l’affectation d’un de ses militants qu’il juge arbitraire ? En attendant d’avoir l’avis du SYNTSHA dont certains des responsables restent injoignables, la réponse est sans doute dans le communiqué où il est fait mention que « les deux parties conviennent de poursuivre le dialogue comme moyen de parvenir à des solutions consensuelles aux problèmes sociaux des travailleurs ».

Le cas Kaboré Nonguezanga, l’agent de santé « jadis » licencié, connait-il là son dernier épilogue ? Pas sûr car le gouvernement ne semble pas prêt de s’arrêter à cette décision, le troisième point de l’accord déclarant que « le Gouvernement se réserve le droit de faire toute la lumière sur cette affaire ».

Abdou ZOURE
Pour Burkina 24

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