Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



L`événement N° 253 du

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Société

Le Ministre Ouattara explique « le blanchiment technique »
Publié le vendredi 19 avril 2013   |  L`événement


Kamboinssin
© aOuaga.com par Aristide Ouedraogo
Kamboinssin : Pose de la première pierre du Laboratoire Bio
Mardi 13 novembre 2012. Burkina. Pose de la première pierre du Laboratoire Bio à Kamboinssin en présence de M. Moussa Ouattara, ministre de l’Enseignement secondaires supérieurs et de M. Esaïe Konaté, ministre de la recherche Scientifique et de l`innovation Photo : M. Moussa Ouattara, ministre de l’Enseignement secondaires supérieurs


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le ministre Moussa Ouattara a commencé par des définitions de « année invalidée » et « année blanche ».

L’année invalidée, signifie que les résultats de l’année sont nuls et non avenus. Elle est considérée comme une année d’échec pour tous.

L’année blanche, les résultats sont également nuls et non avenus, sauf qu’ils ne sont pas pris en compte dans le cursus de l’étudiant. Selon le ministre, ni l’un ni l’autre cas n’est d’actualité à l’Université de Ouagadougou. Il s’agit plutôt de blanchiment technique, c’est-à-dire, un aménagement technique tout en capitalisant les acquis. Cela revient à sauter une année académique tout en conservant les avantages sociaux. L’objectif est de mettre fin aux chevauchements de plusieurs années académiques qui prévalent dans ce Temple du savoir depuis trois ans. Seulement l’université de Ouagadougou est concerné, surtout les Unités de Formation et de Recherche en Sciences Exactes et Appliquées (UFR/SEA) etl’Unité de Formation et de Recherche en Sciences de la Vie et de la Terre(UFR/SVT).

Trois cas de figure se présentent. Le premier concerne la promotion de 2010-2011. Il s’agit de blanchir techniquement l’année académique 2011-2012 et de procéder à leur inscription en 2012-2013. Cependant, les 91 étudiants concernés conservent leurs acquis académiques et les inscriptions vont se faire sur la base des résultats de 2010-2011. Les boursiers remplissant les conditions de renouvellement de leur bourse pourraient en bénéficier au titre de 2011-2012 et 2012-2013. Pareil pour leurs 4 200 camarades pouvant bénéficier de l’aide ou du prêt. Le deuxième cas de figure s’intéresse aux étudiants ayant exécuté 50% de l’année académique 2011-2012. Ces derniers, estimés à 5 000, vont s’inscrire au titre de 2012-2013 mais en conservant leurs résultats du 1er semestre et leur statut social. Le troisième et dernier cas de figure s’applique à tous les étudiants déjà inscrits en 2012-2013, c’est-à-dire, les nouveaux bacheliers et ceux n’ayant pas encore terminé 2011-2012.

Une mesure à plus de 710 millions de francs

Le nombre des étudiants concernés par le blanchiment technique n’est pas encore précis. Ce qui est sûr, il tourne autour de 10 000.. A en croire le conférencier, le gouvernement burkinabè va débloquer plus de 710 millions francs CFA pour accompagner la mesure. Toutefois, les acteurs du système éducatif reconnaissent que la solution proposée n’est pas une solution miracle et efficace contre tous les maux qui ébranlent les fondements de l’Université de Ouagadougou. Selon eux, il est nécessaire d’ « investir sérieusement en termes d’infrastructures, d’équipements et de ressources humaines ». La situation sociale des étudiants doit bénéficier d’une attention singulière. Pa rapport à la gouvernance académique, administrative et financière beaucoup d’efforts restent à faire, ont-ils dit.

Gaston SAWADOGO

 Commentaires