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Centre de formation des aides familiales : 50 pensionnaires prêts à faire valoir leurs compétences
Publié le lundi 5 octobre 2015  |  Le Quotidien




Le Centre de formation des aides familiales (CFAF) a organisé, le vendredi 2 octobre 2015, la cérémonie de fin de formation des personnels de maison. Au nombre de 50, ils sont désormais aptes à entamer une carrière socio-professionnelle.
50 jeunes filles et garçons (35 filles et 15 graçons) retrouvent l’espoir d’un avenir certain après avoir passé 9 mois au Centre de formation des aides familiales (CFAF) de Ouagadougou. Eux, ce sont les personnels de maison qui, après trois trimestres de cours théoriques et pratiques en éducation à la vie familiale, en enseignement professionnel et en culture générale, sont enfin prêts à entamer une carrière socio-professionnelle. Ils ont effectué leur cérémonie de sortie de promotion, le vendredi 2 octobre 2015, à Ouagadougou, au CFAF. Cette cérémonie, à en croire le délégué de la promotion sortante, Bertrand Ouédraogo, marque le début d’une nouvelle vie empreinte d’espoir.

« Après avoir abandonné prématurément l’école, nous avions, avec nos parents, perdu l’espoir d’un avenir certain. Mais arrivés dans ce centre, nous avons regagné l’espoir parce que, désormais, nous sommes capables de servir par nos compétences qui, certainement, vont nous aider à améliorer qualitativement nos conditions de vie », a-t-il fait savoir. En effet, grâce à leurs compétences, les 50 pensionnaires du centre peuvent concocter des mets étrangers comme la pizza, le gratin de pomme de terre, des crêpes, des merguez, des cake-mabré et des plats locaux comme le gnongon du petit mil, le gaonré et le zamné. Ils détiennent également des compétences qui leur permettent d’instruire civiquement et moralement, d’éduquer à la vie familiale, de préserver l’hygiène et d’entretenir les bébés et les personnes âgées. Par ailleurs, la décoration, le ménage et l’entretien du linge se présentent comme de simples exercices pour les pensionnaires du CFAF.

« Nous avons gagné un pan de la bataille de la lutte contre le sous développement et la pauvreté »

« Avant, quand les filles venaient des villages pour travailler dans les ménages, il y avait des difficultés d’insertion et des violences», a témoigné la ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Nicole Angéline Zan/Yélémou. Aujourd’hui, ces difficultés sont un mauvais souvenir puisque l’Etat a pris le soin de pouvoir préparer ces filles et garçons et de les mettre à la disposition des familles. La ministre s’est réjouie que la formation se soit bien déroulée dans l’ensemble. « Je me réjouis de savoir que ces filles qui sont venues dans le centre toutes jeunes, repartent chacune comme elles sont venues, sans aucune grossesse. Cela aura pour avantage d’inciter les parents à envoyer d’autres enfants », s’est-elle réjouie.
Avec cette sortie de promotion, Nicole Angéline Zan/Yélémou, pense que le ministère a « gagné un pan de la bataille de la lutte contre le sous-développement et la pauvreté ». Tout en félicitant les élèves sortants, la ministre les a encouragés à embrasser leur carrière professionnelle avec beaucoup de conscience, de rigueur et d’abnégation. En rappel, le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale a mis en œuvre, depuis 1994, un programme d’aides sociales par le renforcement des capacités des structures de réinsertion sociale et de formation professionnelle des jeunes filles et garçons en difficulté. Au nombre de ces structures, figure le CFAF qui forme une catégorie de personnels appelés personnels de maison. Ce programme s’intéresse aux adolescents et adolescentes ayant au moins 15 ans, issus de familles nécessiteuses. L’initiative a pour but de concilier la forte demande des familles de ce type de personnels et la recherche d’alternatives qui permettent aux cibles issues de familles nécessiteuses de mieux s’intégrer dans la vie active grâce à une formation de qualité. Après deux décennies de fonctionnement en système externat, le CFAF a été confronté à d’énormes difficultés. Mais depuis janvier 2015, le centre s’est vu équipé et suffisamment financé. Le dispositif d’internat y a été instauré à la faveur de la mise en œuvre des mesures sociales initiées par le gouvernement1
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