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Une dizaine d’arrestations consécutives au putsch manqué au Burkina Faso
Publié le dimanche 4 octobre 2015  |  Agence de Presse Africaine
Coup
© AFP par AHMED OUOBA
Coup d`Etat militaire au Burkina Faso
Le Général Gilbert Diendéré parle au palais présidentiel à Ouagadougou , le 17 Septembre 2015. Il a déclaré un coup d`Etat, un jour après avoir pris en otage le président par intérim et les membres supérieurs du gouvernement, alors que le pays était déjà prêt pour ses premières élections depuis le renversement du leader de longue date Blaise Compaoré. Photo : le général Gilbert Diendéré, président du Conseil national pour la démocratie (CND)




Ouagadougou (Burkina Faso) - Une dizaine de personnes ont été arrêtées au cours de la semaine, dans le cadre de l’enquête relative au putsch manqué du Conseil national pour la démocratie (CND) au Burkina Faso, a appris APA dimanche, de source judiciaire.


La même source précise qu'au nombre des arrestations, il y a celles des généraux Djibrill Bassolé (ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré) et Gilbert Diendéré (cerveau du putsch manqué et président du défunt CND).

Il y a aussi des officiers du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) dont les capitaines Abdoulaye Dao (chef de la sécurité rapprochée du président du Faso), Oussène Zoumbri (commandant de compagnie au RSP), le colonel-major Boureima Kéré (chef de l'Etat-major particulier du président du Faso).

A eux s'ajoutent le médecin-colonel Mamadou Bamba (qui a lu les déclarations du CND), le colonel Abdoul Karim Traoré (magistrat militaire et proche du Général Bassolé dont il a été conseiller technique aux Affaires étrangères).

Dans le cadre de la même procédure, le commandant Azize Korogo (chef de corps intérimaire du RSP) est entendu depuis hier samedi alors que jusqu'à cette date, il n'était pas encore recherché par les forces de l'ordre dans le cadre de cette affaire.

Après le putsch manqué du 17 octobre dernier, le procureur général près la cour d'appel de Ouagadougou, Laurent Poda avait annoncé l'ouverture d'une enquête judiciaire.

Il avait également ordonné le gel des biens et avoirs de certains auteurs ou complices présumés, avant le déclenchement des arrestations.

Un communiqué du procureur général, rendu public samedi, indique que c'est la justice militaire qui a désormais la charge du dossier de l'enquête.

Nommé le 25 septembre 2015, comme directeur de la justice militaire, c'est le colonel Sita Sangaré (par ailleurs président de la fédération de football) qui va désormais diriger cette juridiction.

Sita Sangaré remplace à ce poste, le colonel Sidi Paré, précédemment ministre délégué chargé de la Sécurité et qui est lui-même mis en cause dans cette affaire de coup d'Etat raté.


ALK/of
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