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Burkina: le parti politique de l’ex-chef d’opposition souhaite la tenue des élections en mi-novembre
Publié le dimanche 4 octobre 2015  |  Xinhua
Présidentielle
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Présidentielle 2015 : Zéphirin Diabré officiellement en lice
Dimanche 28 juin 2015. Ouagadougou. Palais des sports de Ouaga 2000. L`Union pour le progrès et le changement (UPC) a clos son premier congrès extraordinaire de 48 heures par l`investiture de son candidat à l`élection présidentielle du 11 octobre 2015 en la personne de Zéphirin Diabré, président du parti




OUAGADOUGOU -- L’Union pour le progrès le changement (UPC) de Zéphirin Diabré, ex-chef de file de l’opposition, en lice pour la présidentielle, a souhaité, samedi à Ouagadougou, la tenue des élections générales en mi-novembre prochain.

"Nous avons fait une proposition allant dans le sens de tenir les élections au plus tard, dans la première quinzaine du mois de novembre", a déclaré samedi le Secrétaire national du parti, Adama Sosso.

"Nous pensons qu’il faut vite sortir de la transition", a-t-il ajouté.

A quatre jours de la campagne électorale pour les élections présidentielle et législatives qui devaient mettre fin à la transition, le 11 octobre prochain, un coup d’Etat, fomenté par des soldats de l’ex-garde de Blaise Compaoré, sous la houlette du général Gilbert Diendéré, a failli plonger le pays dans une crise profonde.

"Restons mobilisés à l’appel de la Nation pour la poursuite du processus électoral dont nous fixerons bientôt les nouvelles échéances en concertation avec les partis signataires de la charte", avait déclaré, mercredi, le président de la transition, Michel Kafando, dans le camp des ex-putschistes, désormais aux mains de l’armée loyaliste.

Vendredi dernier, alors qu’il participait à la 70e Assemblée générale de l`ONU à New York, M. Kafando a exprimé la volonté du peuple burkinabè à mettre un terme à la transition dans de meilleurs délais.

Pour la présidentielle, sur les seize candidats provisoires après le premier tri, ils seront quatorze en lice pour la magistrature suprême du Burkina Faso.Dans cette liste définitive, figurent quatre candidats indépendants et deux femmes.

Tous les proches de l’ancien président Blaise Compaoré, dont deux de ses ministres, Djibril Bassolé (Diplomatie) et Yacouba Ouédraogo (Sport), ont été recalés, pour avoir soutenu le projet de modification de la Constitution, ou figuré dans son dernier gouvernement.

Le général Gilbert Diendéré est l’ancien bras droit de Blaise Compaoré, ainsi que plusieurs officiers militaires soupçonnés d’être impliqués dans le coup d’Etat avorté, ont été mis aux arrêts à Ouagadougou.

Le gouvernement a rassuré dans un communiqué que toutes ces personnes bénéficieront d’un "procès équitable".

La vie a repris son cours à Ouagadougou (capitale) et dans les autres localités du pays.

Depuis vendredi soir, le couvre-feu débute désormais de 1h00 du matin et se termine à 4h00 du matin et la police a invité "les populations des villes et des campagnes au respect strict de ces nouveaux horaires et à rester vigilantes".
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