Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Situation politique nationale : La CPR/MP appelle à un dialogue franc et constructif
Publié le vendredi 2 octobre 2015  |  Le Quotidien
Politique
© aOuaga.com par A.O
Politique : la CPR/MP se dévoile à la presse
Samedi 17 janvier 2015. Ouagadougou. Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). La Convergence patriotique pour la renaissance/Mouvement progressiste (CPR/MP) a animé une conférence de presse pour annoncer le lancement de ses activités dont la toute première est de porter la candidature de Jean-Baptiste Natama à l`élection présidentielle de 2015




Pour la Convergence patriotique pour la renaissance / Mouvement progressiste, parti soutenant la candidature de Jean-Baptiste Natama à la présidentielle, face à la situation politique nationale post-coup d’Etat, il est impératif d’aller à un dialogue franc et constructif. Les responsables du parti l’ont fait savoir lors d’une conférence de presse tenue au siège du parti à Ouagadougou, le jeudi 1er octobre 2015.
« Nous voudrions inviter toute la classe politique sans distinction, toutes les organisations de la société civile, tous les syndicats, toutes les autorités coutumières et religieuses, nos forces de défense et de sécurité à privilégier le dialogue. Un dialogue franc et constructif. C’est une voie des grands : c’est celle du progrès ». Telle est la conviction de la CPR/MP exprimée par son chargé à la communication face à la situation qui prévaut au Burkina. Mais avant de préconiser la voie du dialogue, les dirigeants du parti qui soutiennent la candidature de Jean-Baptiste Natama à la présidentielle, ont rendu un vibrant hommage au peuple burkinabè et à son armée pour avoir sauvé le Burkina du coup d’Etat perpétré par le général Gilbert Diendéré.
Le coup d’Etat a , en effet, alimenté les débats lors de la conférence de presse car le candidat de la CPR/MP a été durement touché. En effet, son domicile, son véhicule, des mobylettes de ses agents ainsi que plusieurs de francs ont été détruits ou volés, selon les dirigeants du parti. Pour eux l’occasion était belle de démentir toutes les allégations selon lesquelles l’ambassadeur Jean-Baptiste Natama aurait soutenu le coup d’Etat. Pour preuve, ils ont repris ses propos publiés sur sa page facebook : « Nous réaffirmons notre condamnation de la prise du pouvoir par les armes et en appelons à la restauration des institutions civiles ». D’où l’étonnement des partisans de Jean-Baptiste Natama : Comment comprendre que celui-là même qui a été brimé durant toute sa carrière, qui a subi des exactions du régime Compaoré, peut-il soutenir un coup d’Etat perpétré par les inconditionnels du régime défunt ? Comment celui-là même qui s’est évertué à dénoncer dans le rapport du MAEP la mauvaise gouvernance du régime Compaoré pourrait-il avaliser une telle pratique aux antipodes de l’Etat de droit ? Comment celui-là même qui a passé une bonne partie de sa carrière de diplomate à jouer au médiateur dans des pays frères, déchirés par des guerres fratricides, peut-il cautionner une telle aventure ? Face à toutes ces questions, Evariste Yiougo, premier secrétaire général de la CPR/MP et ses camarades y voient la main d’adversaires politiques de leur candidat à la présidentielle qui en veulent à leur mentor pour sa droiture et sa probité. Selon eux, Jean-Baptiste Natama fait l’objet de toutes sortes d’intimidations et d’exactions depuis qu’il s’est engagé en politique. Son chauffeur a échappé bel à une tentative d’assassinat, a-t-on appris lors de la conférence de presse. En outre, la CPR/MP a vu ses militants interpellés par la gendarmerie « sans aucune vraie explication » et a trimé avant d’obtenir son récépissé de reconnaissance. Il y a eu cet autre épisode où pour une conférence de presse des démissionnaires de militants de la CPR/MP, les invitations à la presse ont été envoyées par sms du portable du directeur de la communication du MATS. La conférence de presse a donc été l’occasion d’attirer l’attention de l’autorité publique sur la nécessité de protéger les citoyens et les militants de la CPR/MP. D’où aussi cet avertissement : « ceux qui ont érigé la violence et l’intolérance en règles politiques doivent comprendre que l’heure a sonné pour eux de se reconvertir ou de prendre leur retraite».
Avant de prendre congé des journalistes, les animateurs de la conférence de presse ont invité le gouvernement de transition à prendre des mesures idoines et diligentes afin que des soins appropriés soient administrés aux nombreux blessés1
Commentaires