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L’Observateur N° 8355 du 17/4/2013

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Vol de véhicules de luxe : EBOMAF retrouve sa caisse de 60 briques
Publié le jeudi 18 avril 2013   |  L’Observateur


Vol
© Autre presse par DR
Vol de véhicules de luxe : EBOMAF retrouve sa caisse de 60 briques


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La presse nationale était une fois de plus dans l’enceinte de la brigade ville de gendarmerie de Boulmiougou le mercredi 17 avril 2013. Elle y a été invitée pour être informée des actions sur le terrain des hommes du commandant de ladite Brigade, l’adjudant-chef major Boukary Drabo. Il s’agit précisément de la découverte d’un réseau de trafiquants de véhicules en constitution dans la capitale.

La gendarmerie de Boulmiougou, depuis peu, est interpellée pour des cas de vols de véhicules automobiles de particuliers dans la ville de Ouagadougou. Des enquêtes, dira l’adjudant-chef Drabo, ont été ouvertes et ont permis à ses hommes de recueillir des éléments d’information intéressants. De ces enquêtes, il ressort clairement qu’un réseau de trafiquants de véhicules ordinaires et de luxe volés est en train de prendre corps dans la capitale burkinabè.

L’histoire : «Le 11 avril 2013 vers 19 heures, nous avons reçu la déclaration de vol d’un véhicule de marque NISSAN Patrol, immatriculé 11 HK 1384 BF et appartenant à l’Entreprise Bonkoungou Mahamadou et frères (EBOMAF). Selon notre interlocuteur, les faits se sont produits vers 17 heures devant les locaux de ladite entreprise, à proximité de «Ouagarinter».

Le conducteur dudit véhicule, M. Simporé Roland, après avoir déposé le chef de bord devant les bureaux, aurait par la suite abandonné le véhicule au bord de la voie sans en retirer la clé. Quelques instants après, un individu, profitant de l’absence du chauffeur, s’est introduit dans le véhicule et a démarré en trompe pour disparaître dans la nature».

L’enquête ouverte a permis d’interroger Roland Simporé, présumé complice des faits cités plus haut. Naturellement, l’intéressé a nié toute implication dans ce qui est arrivé mais soutient qu’il avait momentanément quitté le véhicule pour «prendre de l’air en attendant la sortie de son chef de bord des bureaux».

Précédemment conducteur de véhicule de transport en commun entre Ouaga et Accra, il trouve cependant inacceptable de laisser la clé de contact sur le véhicule, malgré son expérience dans la conduite. La gendarmerie a alors poursuivi ses investigations et alerté tous les postes-frontières pour éviter la sortie éventuelle de la voiture volée du territoire burkinabè, non sans accentuer les recherches à l’intérieur de la ville de Ouagadougou.

Grâce à la collaboration des populations, a souligné l’adjudant-chef Boukary Drabo, le véhicule sera enfin découvert abandonné dans une zone non lotie, à la périphérie sud de la ville. Les auteurs, avant de prendre la poudre d’escampette, laissant la clé à bord du véhicule qui coûterait près de 60 millions de nos francs, sont partis avec une batterie d’alimentation, une caisse à outils, des téléphones portables, une somme de 300 000 francs. Roland Simporé est gardé à vue dans les locaux de la brigade pour complicité de vol.

Conformément à l’article 65 et suivants du Code pénal, il risque une peine d’emprisonnement de 1 à 5 ans, et d’une amende de 300 000 francs à 1 500 000 francs prévue par l’article 449 et suivants du Code pénal. Le commandant de la brigade ville de gendarmerie de Boulmiougou invite les uns et les autres à ne jamais laisser la clé de contact dans le véhicule ; encore moins à la portée des enfants qui peuvent s’en servir ; à dénoncer systématiquement tout cas de vol de véhicule, etc.

A EBOMAF, on félicite la gendarmerie de Boulmiougou d’avoir retrouvé le véhicule. Le maître des lieux promet de prendre toutes les dispositions utiles pour accompagner les forces de l’ordre, même en dehors de son entreprise.

D. E. O.

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