Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Situation au Burkina Faso: quel sort pour le général Diendéré?
Publié le jeudi 1 octobre 2015  |  FasoZine
Coup
© AFP par AHMED OUOBA
Coup d`Etat militaire au Burkina Faso
Le Général Gilbert Diendéré parle au palais présidentiel à Ouagadougou , le 17 Septembre 2015. Il a déclaré un coup d`Etat, un jour après avoir pris en otage le président par intérim et les membres supérieurs du gouvernement, alors que le pays était déjà prêt pour ses premières élections depuis le renversement du leader de longue date Blaise Compaoré. Photo : le général Gilbert Diendéré, président du Conseil national pour la démocratie (CND)




Considéré à tort ou à raison comme le cerveau du coup de force qui a failli porter un coup d’arrêt à la transition en cours au Burkina Faso, le général Gilbert Diendéré devra, comme lui-même l’a du reste affirmé, se mettre à la disposition de la justice de son pays.

Après la longue journée du 29 septembre 2015 à l’issue de laquelle les forces armées loyalistes qui l’ont encerclé dans son retranchement du camp militaire qui abritait le désormais ex-Régiment de sécurité président (RSP), ont fini par le contraindre à la réédition, le général putschiste a trouvé refuge dans une ambassade de la capitale.

Quoique la plupart des Burkinabè attendent de voir, ne serait-ce qu’une image de l’arrestation du tristement célèbre général pour croire, le pays connaît un certain soulagement depuis la nuit du mardi au mercredi. La vie semble avoir repris son cours normal depuis que les putschistes et leur chef ont été mis hors d’état de nuire par l’armée régulière.

Et cela à la grande satisfaction des autorités de la transition qui multiplient des messages de félicitations à l’endroit de l’armée.

Pour une fois, les forces armées se réconcilient avec leur peuple. Mais des questions restent en suspens sur le sort qui sera réservé au général putschiste. Et aussi sur la fixation d’une nouvelle date pour les élections présidentielle et législatives qui étaient prévues pour le 11 octobre 2015. En attendant la fin de la transition, tout semble encore à refaire pour tout remettre sur les rails.

Baark Biiga
Commentaires