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Burkina Faso : pas de victime dans l’attaque du camp des ex-putschistes
Publié le jeudi 1 octobre 2015  |  Xinhua
Présidentielle/législatives
© Autre presse par Philippe Kaboré
Présidentielle/législatives 2015 : les parties prenantes signent un pacte de bonne conduite
Vendredi 21 août 2015. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Les parties prenantes des élections couplées présidentielle/législatives du 11 octobre 2015 ont signé un pacte de bonne conduite pour un scrutin apaisé. Photo : Michel Kafando, président de la transition, président du Faso




OUAGADOUGOU -- L’assaut mené mardi soir à Ouagadougou par l’armée régulière contre le camp des membres du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), auteurs du dernier coup d’Etat avorté, qui refusaient de déposer les armes n’a fait aucune victime, a déclaré mercredi soir le président de la transition Michel Kafando.

"Nous avons réussi la prouesse tenant du miracle de mettre fin à la rébellion sans perte en vie humaine, ni du côté des loyalistes, ni du côté des insoumis", a déclaré M. Kafando, aux hommes de médias, dans l’enceinte du camp Naaba Koom, où sont stationnés en position de défensive des chars et des véhicules de l’armée régulière.

"Plus de RSP pour humilier (le reste de l’armée) à toute épreuve, plus de RSP d’arrogants et dominateurs. Aujourd’hui et désormais, c’est une armée nationale restaurée dans sa dignité", a-t-il répété.

"Une page de notre histoire est ainsi tournée", a-t-il lancé.

M. Kafando a rassuré que c’est "en toute souveraineté nous avons réglé nos comptes à la manière burkinabè".

"L’honneur est sauf pour notre vaillante armée nationale qui a recouvré la plénitude de sa raison d’être", a-t-il ajouté.

Selon une source sécuritaire, les tirs à l’arme lourde qui ont été effectués, mardi soir, avaient pour objectif d’effrayer les ex-putschistes.

Sur le terrain, la centaine de journalistes arrivés dans le camp, dans la soirée sous la conduite de l’armée, n’ont pas constaté de dégâts, ni de traces d’obus.

Le gouvernement burkinabè a annoncé mercredi que le chef des ex-putschistes, le général Gilbert Diendéré, est "retranché dans une représentation diplomatique", sans donner d’autres détails.


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