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Lutte contre les violences faites aux femmes
Publié le jeudi 1 octobre 2015  |  Sidwaya
Journée
© Le Quotidien par Bénéwendé Bidima
Journée internationale de la femme : sous l`angle de l`emploi au Burkina
Dimanche 8 mars 2015. Ouagadougou. L`épouse du chef de l`Etat, Marie Kafando, a présidé la cérémonie de commémoration nationale de la 158e Journée internationale de la femme placée au Burkina sous le thème "Autonomisation économique des femmes : accès à la formation professionnelle et à l`emploi". Photo : Bibiane Ouédraogo, ministre de la Promotion de la femme et du genre




Le ministère de la Promotion de la femme et du genre a formé, les 16, 17 et 18 septembre 2015 à Bobo-Dioulasso, des officiers de police judiciaire et de gendarmerie. Durant 72 heures, les participants ont reçu des communications sur le genre et la prise en charge judiciaire des femmes victimes des violences.

Placé sous le thème « Officiers de police judicaire, engageons-nous pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles », l’atelier a réuni des officiers de police et de gendarmerie ainsi que des agents du ministère de la Promotion de la femme et du genre. Son objectif était de présenter le concept genre et les mécanismes culturels qui déterminent les fonctions et les responsabilités assignées aux femmes ainsi qu’aux hommes. De plus, il s’est agi de faire ressortir les avantages de l’égalité entre les sexes, de décrire le dispositif institutionnel de promotion de l’égalité entre les sexes et de défense des droits humains, et de décrire les procédures de prise en charge des victimes de violences. Selon la directrice générale de la promotion de la femme et du genre, Fanta Sanogo, les participants sont venus de la Boucle du Mouhoun, du Plateau central, des Hauts-Bassins, du Sahel et du Centre. « Chaque région devait choisir cinq officiers de police judiciaire plus un agent de sa direction régionale pour prendre part à la formation », a-t-elle précisé. Durant les trois jours, ils ont travaillé en journée continue, en plénière et en groupe. Quant au directeur régional de la promotion de la femme et du genre, Emmanuel Ouédraogo, il a indiqué que la femme est victime de diverses atteintes à ses droits fondamentaux au nombre desquelles figure la violence faite à son égard. L’origine de ces violations des droits de la femme réside dans les disparités patriarcales du pouvoir, les normes culturelles discriminatoires et les inégalités économiques, a ajouté M. Ouédraogo. « La formation se fait dans le cadre du renforcement des capacités des officiers de la police judiciaire, parce que ce sont eux la porte d’entrée à la justice. C’est pourquoi il est important qu’ils soient en mesure de les traiter avec diligence », a-t-il dit. En ratifiant les instrument juridiques internationaux et régionaux de promotion et de protection des droits des femmes, le Burkina Faso, à l’instar des autres Etats s’est engagé à prendre toutes les mesures nécessaires en vue d’éliminer toutes les formes de discriminations. Pour les participants, cette formation vient à point nommé. Selon Pierre Ouédraogo de la gendarmerie de la commune urbaine de Saaba, la maîtrise de la problématique des violences faites aux femmes doit être une maitrise parfaite de l’instruction régionale et nationale pour bien prendre en charge cette frange spécifique de la population.
« Nous serons des relais pour nos collègues, et nous verrons avec le commandement comment nous allons transmettre ce qu’on a appris, afin de répondre aux besoins des populations », a- t-il conclu.

Elie Z. SANOU &
Nicole A.B.OUEDRAOGO
(Stagiaires)
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