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Burkina: "aucune victime" dans l’assaut mardi contre les putschistes (président)
Publié le mercredi 30 septembre 2015  |  AFP
Burkina
© aOuaga.com par A.O
Burkina : la transition de nouveau en marche
Mercredi 23 septembre 2015. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Le haut comité des chefs d`Etat de la communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) a officiellement remis en marche la transition au cours d`une cérémonie solennelle à laquelle ont assisté le président de la transition, Michel Kafando, et tout le gouvernement




Ouagadougou - L’assaut éclair de l’armée burkinabè mardi contre la caserne des putschistes de l’ex-garde présidentielle n’a fait "aucune victime", a affirmé mercredi le président de transition Michel Kafando, qui s’est rendu sur les lieux.

"Nous avons réussi cette prouesse de conquérir ce camp sans aucune victime", a-t-il annoncé à la presse depuis la caserne Naba Koom II, dont l’armée loyaliste a délogé la veille les irréductibles de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) qui rechignaient à rendre les armes.

"Une page de notre histoire est tournée. Le nouveau Burkina est en marche," a-t-il proclamé à l’intérieur du poste de commandement du RSP désormais dissous. C’est cette unité d’élite de l’armée burkinabè, ancienne garde prétorienne de l’ex-président Blaise Compaoré, qui a mené le coup d’Etat avorté du 17 septembre.

Plus tôt mercredi, le gouvernement a déclaré que l’armée loyaliste continuait de passer "au peigne fin le Camp Naba Koom", qui jouxte le palais présidentiel dans le quartier de Ouaga 2000, à Ouagadougou, "en vue de dresser un bilan exhaustif des opérations militaires".

Le chef des putschistes et ancien bras droit de M. Compaoré, le général Gilbert Diendéré, disait mardi soir craindre un bilan très élevé.

"Ils ont sorti l’artillerie (...) Ils ont tiré sur le camp. Malheureusement il y avait des familles, la clinique (dans le camp). Il doit y avoir beaucoup de morts et de blessés", avait-t-il dit.

Mais le chef d’état-major de l’armée Burkinabè, Pingrenoma Zagré, avait assuré que le camp était en grande partie déserté au moment de l’assaut.


pgf/dab/fra


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