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Burkina: Bassolé conteste toute participation au coup d’Etat (avocat)
Publié le mercredi 30 septembre 2015  |  AFP
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© Ministère par DR
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé, conduit la délégation du Burkina à la 69e Assemblée générale de l`ONU à New York aux Etats-Unis




Paris- Djibrill Bassolé, figure du régime de l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré arrêtée mardi à Ouagadougou, "conteste formellement" toute participation au coup d’Etat manqué du 17 septembre au Burkina, a assuré mercredi son avocat parisien.

"Djibrill Bassolé paraît être accusé d’avoir contribué à la tentative de coup d’Etat du 17 septembre, ce qu’il conteste formellement", a indiqué Me Alexandre Varaut dans un communiqué transmis à l’AFP.

Relevant que l’ancien ministre des Affaires étrangères burkinabè "est actuellement détenu dans un lieu secret", l’avocat s’est inquiété d’une procédure "qui paraît poursuivre essentiellement le but de l’écarter des élections présidentielles à venir".

La défense de l’ancien poids lourd du régime "est aujourd’hui préoccupée d’avoir des informations exactes sur le lieu où il se trouve détenu, sur les charges retenues contre lui et sur les juges chargés de les instruire".

Selon une source militaire à Ouagadougou, M. Bassolé "a été interpellé pour complicité dans le coup d’Etat. Il est à la gendarmerie et il est bien traité".

L’ancien ministre fait partie des 14 personnes dont les avoirs ont été gelés samedi par la justice, qui a aussi bloqué ceux de quatre partis, dont le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), le parti de Compaoré.

Le Conseil constitutionnel avait rejeté début septembre la candidature de M. Bassolé à la présidentielle d’octobre en application d’une loi électorale très controversée votée en avril rendant "inéligibles" tous ceux qui ont soutenu un "changement inconstitutionnel".

Le Conseil constitutionnel l’avait jugé coupable d’avoir participé au Conseil de ministres ayant adopté le projet de loi de révision de la Constitution qui devait permettre à Compaoré de se maintenir au pouvoir, projet qui avait finalement été fatal au régime.

Une des revendications des putschistes étaient des élections "inclusives", c’est à dire qui autorisent les candidatures d’anciennes personnalités du régime Compaoré.

Le Burkina Faso a connu depuis son indépendance en 1960 de nombreux coups d’État militaires.

Blaise Compaoré a été chassé par la rue en 2014 après 27 ans au pouvoir.


sb-roh/caz/bpi/fra
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