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Campagne agricole 2015-2016 dans le Plateau central : Plus de 267 000 tonnes de productions visées
Publié le mercredi 30 septembre 2015  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Campagne agricole 2013- 2014 : De bonnes récoltes attendues dans les Banwa




Dans le cadre du suivi de la campagne agricole 2015-2016, le gouverneur de la région du Plateau central, Abdoulaye Ouédraogo, a effectué, mercredi 16 septembre 2015, une tournée dans les provinces de l’Oubritenga et du Ganzourgou. Cette tournée avait pour objectif de s’assurer du bon déroulement de la campagne agricole et d’encourager les producteurs de la région.

La production globale attendue, toutes spéculations confondues, pour cette campagne agricole dans la région du Plateau central est de 267 854 tonnes. C’est la prévision qui ressort de la tournée du gouverneur de la région, effectuée le 16 septembre 2015 dans le cadre du suivi de la campagne agricole. Le premier site à être visité par le premier responsable de la région, furent les champs de production de maïs et de niébé de variétés améliorées du producteur Madi Ouédraogo à Poédogo, dans la commune de Loumbila. Dans cette exploitation, le maïs est au stade de floraison et le niébé est au stade de ramification et début de floraison avec une situation phytosanitaire calme. Avec les huit membres de sa famille, M. Ouédraogo exploite 10,4ha dont 7,4 ha de maïs et 3 ha de niébé. Avec une production attendue de 22,2 tonnes pour le maïs et 3 tonnes pour le niébé, ce producteur espère réaliser un bénéfice net de 7 075 000 FCFA sur la vente de sa production totale. A Sèba, dans la commune de Ziniaré, c’est un champ-école de niébé exploité par un groupement de 20 producteurs dont cinq femmes, qui a été visité. D’un cycle de 65-70 jours, le rendement potentiel attendu est de 2 tonnes à l’hectare. Aménagé par le Projet riz pluvial, le bas-fond rizicole de Badnogo V4 dans la commune de Nagréongo s’étend sur 32 ha avec 160 parcelles exploitées par 144 producteurs dont 69 femmes. C’est le riz de variété FKR 19, d’un cycle de 110 jours, qui est produit par ce groupement de producteurs. Au stade initiation paniculaire et début d’épiaison, la production attendue est de 112 tonnes pour une vente estimée à 16 800 000 F CFA pour cette première année d’exploitation. Le dernier site à être vu, ce sont les champs de sorgho et de maïs de Issaka N. Zongo à Douré, dans la commune de Boudry au Ganzourgou. Dans ses exploitations de 2,75 ha, M. Zongo n’a utilisé que de la fumure organique et de l’urée. Avec une production attendue de 3,75 tonnes, le maïs est au stade de floraison et le sorgho est au stade d’épiaison avec une production attendue de 3 tonnes.


A l’issue de cette visite, la directrice régionale en charge de l’agriculture, Raki Kièma/Kouéla a présenté le bilan à mi-parcours des activités de la campagne humide. Pour elle, sa direction a réalisé plusieurs activités qui concourent à l’obtention de bonnes productions maraîchères et céréalières. « La campagne agricole humide 2015-2016 est marquée par un niveau moyen de la pluviométrie qui est lié à une installation tardive des pluies. Mais l’abondance des pluies enregistrées au cours des mois de juillet et août a impacté négativement les opérations culturales. D’une manière générale, les plants présentent un bon aspect végétatif et un état phytosanitaire calme », a souligné Mme Kiéma. Elle a précisé qu’une bonne répartition spatio-temporelle, ainsi que l’adoption et la pratique des paquets technologiques vulgarisés permettront à la région du Plateau central d’atteindre les résultats escomptés en matière de production agricole et de sécurité alimentaire. Pour le gouverneur de la région, Abdoulaye Ouédraogo, d’une manière globale, la situation de la campagne agricole est satisfaisante de peu que les pluies se poursuivent encore quelques jours voire quelques semaines, afin que les différentes spéculations puissent véritablement boucler leur cycle. En termes de doléances, les producteurs ont souhaité la dotation à temps, des intrants et équipements agricoles, mais aussi en quantité suffisante. Pour résoudre le problème foncier, les producteurs ont sollicité l’établissement d’attestations de possession foncière pour la sécurisation de leurs terres. Les questions de désenclavement, de magasin de stockage pour le riz, de retenues d’eau pour le maraîchage et de commercialisation ont été également soulevées par les producteurs. Préoccupations auxquelles, les autorités promettent de trouver des solutions avec l’appui de l’Etat et des partenaires.


Abdias Cyprien SAWADOGO
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