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Burkina Faso : arrestation du général Bassolé, dernier chef de la diplomatie de Blaise Compaoré
Publié le mercredi 30 septembre 2015  |  Xinhua
Crise
© aOuaga.com par AO
Crise Malienne : Conférence de presse du Ministre des Affaire Etrangère et de la cooperation, Djibril Bassolé, nommé representant de l`OCI (Organisation Confédération Islamique).
Vendredi 22 mars 2013.




OUAGADOUGOU -- Le général de gendarmerie, Djibril Bassolé, dernier ministre des Affaires étrangères de l’ex-président burkinabé Blaise Compaoré, accusé d’être de connivence avec les putschistes a été arrêté, mardi à Ouagadougou, a-t-on appris de source sécuritaire.

M. Bassolé, dont la candidature à la présidentielle avait été invalidée par le Conseil constitutionnel pour avoir figuré dans le dernier gouvernement de l’ancien régime, a été mis en accusation, lundi, par le gouvernement de transition, de s’associer à Gilbert

Diendéré, pour "instrumentaliser", les militaires de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP), auteur du coup d’Etat manqué.

Il leur est également reproché d’être en contact avec des groupes terroristes et djihadistes pour les soutenir au Burkina Faso.

Dans un communiqué plus tôt mardi, M. Bassolé avait parlé d’une "campagne de diabolisation" après les mesures d’exclusion et d’acharnement politico-judiciaire dont il a été "victime".

Le gouvernement de la transition a rassuré le peuple du Burkina Faso qu’il a pris des dispositions pour la garantie de sa sécurité, la poursuite du processus du désarmement de l’ex-RSP et la reddition de la poignée d’"irréductibles" retranchés au camp Naaba Koom, situé à Ouaga 2000.

Les éléments du RSP, auteur du putsch, et dont la dissolution a été prononcée par le gouvernement sont toujours cantonnés dans leur camp, non loin de la présidence du Faso, dans le quartier huppé de Ouaga 2000 où les mouvements des populations sont limités par crainte d’éventuels affrontements entre ex-putschistes et loyalistes.

L’aéroport international de Ouagadougou a fermé ses portes, il y a quelques heures, a-t-on constaté sur place.


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