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Situation nationale : « Le général Diendéré devrait être mis à la retraite et arrêté », Lona Charles Ouattara
Publié le mercredi 30 septembre 2015  |  Le Quotidien
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Situation nationale : l`UPC appelle ses militants à la vigilance
Mardi 29 septembre 2015. Ouagadougou. L`Union pour le progrès et le changement (UPC) a animé une conférence de presse pour donner sa lecture de la situation nationale et appelé ses militants à la vigilance. Photo : Lona Charles Ouattara, secrétaire national chargé de la défense et de la sécurité de l`UPC




L’Union pour le progrès et le changement a animé une conférence de presse le 29 septembre 2015 sur la situation nationale crispée par l’arrêt du processus de désarmement de l’ex-régiment de sécurité présidentielle. A l’occasion, le secrétaire national chargé de la sécurité et de la défense de l’UPC, le colonel Charles Lona Ouattara a décrypté sur le rôle de l’armée dans la république.
Le parti du Lion a organisé une conférence de presse sur la situation nationale marquée par la résistance de certains éléments de l’ex-RSP au camp Naaba koom par rapport au processus de désarmement enclenché suite au putsch échoué du général de brigade Gilbert Diendéré. En présence du premier vice-président de l’UPC, Denis Nikièma, les membres du parti de Zéphirin Diabré ont demandé la fermeté et à la fois la clémence du gouvernement de Transition pour un dénouement heureux de la situation de la crise nationale. Denis Nikièma a d’emblée salué la solidarité agissante des forces vives qui a permis d’éviter de conduire la Nation au péril. Pour lui, le gouvernement de Transition a su prendre la décision pour la dissolution du RSP. « Les tueries et les blessures perpétrées au sein de notre peuple appellent à une fermeté exemplaire à l’encontre des responsables de la forfaiture », a laissé entendre le premier vice-président de l’UPC. Pour lui, en refusant d’être désarmé, « l’ex-RSP démontre sa ferme détermination d’aboutir à son funeste projet ». « Cette attitude permet de douter des regrets et des demandes de pardon de leur chef », a-t-il dit. A en croire le conférencier, il n’est pas question d’accorder une amnistie pour les auteurs du putsch. « Nous devrons être tolérants pour éviter à notre pays la déchirure de la guerre. Les pays voisins qui en ont été victimes de ces genres de situations, ont toujours du mal à panser la plaie. Ces pays ont fait plus dix ans à prôner la réconciliation. Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès. Nous demandons un peu de modération dans les actions du gouvernement », a poursuivi Denis Nikèma. Il a rassuré de la participation active des militants de son parti à toute initiative du cadre de concertation des partis politiques, des OSC et des syndicats. Quant au secrétaire chargé de la sécurité et de la défense, Lona Charles Ouattara a indiqué que l’armée doit être apolitique confinée à son rôle de défense de l’intégrité du territoire et la défense des institutions démocratiques en faveur d’un pouvoir civil. En ce qui concerne la situation nationale, il a expliqué que le gouvernement devrait réagir de façon énergique. Pour lui, la situation constitue un théâtre militaire et il faut des solutions militaires. « On ne négocie pas avec les militaires mais on impose le commandement », a-t-il lâché. Il n’est pas admissible que suite à l’échec du putsch, le général Diendéré puisse être libre et disposer de tous les moyens, a-t-il laissé entendre. « On ne peut pas avoir affaire à un général putschiste et le laisser libre de ses moyens et libre de sa liberté de parole. La première décision qui devrait être prise par le gouvernement de Transition était la mise en retraite immédiate du général Diendéré», a souligné Lona Charles Ouattara. « Le spectacle de cacophonie au sommet de la hiérarchie militaire dont le peuple burkinabè vient d’être témoin est le signe tangible d’une inorganisation sans précédent de nos forces nationales de défense et de sécurité prouvant au plus profane d’entre nous que la chaîne de commandement militaire et la discipline qui est la force principale des armées, n’existent pas », a-t-il déclaré. Le colonel Lona Charles Ouattara a pris des exemples dans l’histoire des militaires qui ont échoué à leur coup et qui ont subi des sanctions à la hauteur de leurs actes. « Hitler a obligé un colonel à se suicider en 1944 lorsque celui-ci a vainement attenté à sa vie », a dit Lona Charles Ouattara. Il a expliqué qu’il a été le commandant de Gilbert Diendéré et de Djibrill Bassolé en 1979. « Ils ne sont pas courageux… », a t-il ajouté. Pour clarifier leur position, Denis Nikièma a conclu que la fermeté n’empêche pas la clémence1

Par Joseph Bolomn
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