Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Burkina : flou autour de la nouvelle date des élections
Publié le lundi 28 septembre 2015  |  Agence de Presse Africaine
Elections
© Le Quotidien par DR
Elections sénatoriales
Dimanche 28 juillet 2013. Ouagadougou. Des élections ont été organisées pour élire les représentants des collectivités territoriales au futur Sénat




Le flou existe toujours au sujet de la nouvelle date des élections couplées (présidentielle et législatives) au Burkina Faso qui se remet du coup d’Etat manqué, un contretemps à l’origine de la remise en cause de la date du 11octobre initialement choisie pour ces scrutins.

Interrogé sur la question à la sortie du premier conseil des ministres post-putsch, tenu vendredi dernier, le Premier ministre (PM) Yacouba Isaac Zida avait répondu que le gouvernement n'a pas encore décidé d'une nouvelle date pour les élections couplées (présidentielle et législatives).

‘'Pour l'instant, il est trop tôt de décider d'une date. Nous sommes d'abord préoccupés par la sécurisation du pays, des populations, par la remise en marche de l'administration. Vous voyez que tout est bloqué depuis une dizaine de jours. Le processus électoral va reprendre, mais certainement en concertation avec tous les acteurs'', avait indiqué Isaac Zida.

De leur côté, les partis politiques affiliés à l'ex-Chef de file de l'opposition politique (CFOP) du Burkina Faso, réunis samedi 26 dernier à Ouagadougou, ont proposé la date du 8 novembre pour la tenue des élections couplées.

C'est à quatre jours de l'ouverture des campagnes électorales qui devaient débuter le 20 septembre que le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) est venu tout bouleverser avec un coup d'Etat débuté par la prise en otage du président de transition Michel Kafando, du Premier ministre (PM) Yacouba Isaac Zida et des membres du gouvernement qui étaient réunis en Conseil des ministres.

Les putschistes ont ensuite annoncé la dissolution des organes de la transition et la mise en place du Conseil national pour la démocratie (CND) dirigé par le Gal de brigade Gilbert Diendéré, un proche du président déchu Blaise Compaoré.

Ce coup d'Etat a été condamné par la population burkinabè et la communauté internationale qui a exigé le retour de la transition. Ce qui fut fait le mercredi 23 septembre avec la réinstallation du président Kafando a été réinstallé par ses pairs de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

ALK/cat/APA
Commentaires

Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment