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Burkina Faso : gel des avoirs des auteurs du putsch et des proches de Compaoré
Publié le dimanche 27 septembre 2015  |  Xinhua
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© aOuaga.com par A.O
Ministère délégué à la Sécurité : le colonel Sidi Paré installé dans ses fonctions
Mardi 28 juillet 2015. Ouagadougou. Le secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres a officiellement installé le colonel Sidi Paré dans ses fonctions de ministre délégué à la Sécurité




Après avoir dissous le régiment de sécurité présidentielle (RSP),vendredi, le Burkina Faso a ordonné le gel des avoirs de 18 personnes physiques et morales soupçonnées d'être impliquées dans ce coup d'Etat.
Parmi ces personnalités figurent en tête le général Gilbert Diendéré, bras droit de l'ancien président Blaise Compaoré, ainsi que son épouse.

Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-majorité) et son président Wen-vennem Eddie Constance Hyacinthe Komboïgo sont également frappés par la mesure prise par le procureur général du pays.

L'officier de l'armée Sidi Paré, dont le gouvernement a mis fin aux fonctions de ministre délégué, chargé de la sécurité, a aussi vu les avoirs gelés.
Plusieurs autres personnalités politiques proches de l'ancien président, ainsi que des formations politiques alliées sont frappées par cette mesure qui leur autorise cependant seulement un prélèvement mensuel de la somme de 300 000 FCFA sur leurs comptes bancaires.
Le gouvernement de la transition du Burkina Faso a annoncé vendredi la dissolution du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), ex-garde de Blaise Compaoré, qui a failli basculer le pays dans une crise profonde.

Avant le coup d'Etat qui s'est déroulé du 16 au 23 septembre, le RSP a interrompu à trois reprises le processus de transition amorcée depuis la chute de Compaoré en octobre 2014.
Le Premier ministre de la transition, Yacouba Isaac Zida, a indiqué vendredi que les militaires du RSP qui "auront à répondre devant la justice y répondront".
Le gouvernement de transition a par ailleurs annoncé la création d'une commission d'enquête sur le putsch qui a fait 11 morts et 271 blessés.

La commission d'enquête, qui dispose d'un délai de 30 jours maximum pour déposer son rapport, doit "situer les responsabilités, identifier les auteurs, complices, militaires et civils impliqués" dans le putsch.
Selon un communiqué du Conseil des ministres, "des poursuites judiciaires seront immédiatement engagées à l'encontre des auteurs et complices.
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