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Burkina : le Premier ministre Zida promet une commission d’enquête sur le coup d’Etat
Publié le samedi 26 septembre 2015  |  Afrik.com
Gouvernement
© aOuaga.com par A.O
Gouvernement : les ministres tiennent leur premier conseil d`après-putsch
Vendredi 25 septembre 2015. Ouagadougou. Le gouvernement a tenu son premier Conseil des ministres d`après-putsch au Premier ministère et non au palais présidentiel comme c`est de coutume. Photo : Yacouba Isaac Zida, Premier ministre




Le Burkina Faso a effectué ce vendredi son premier conseil des ministres après le coup d’Etat du 17 septembre 2015, à l’issue duquel le Premier ministre Isaac Zida a annoncé qu’une commission d’enquête sera mise en place pour enquêter sur le coup d’Etat et déterminer la responsabilité de chacun.

Le Burkina Faso a évité le bain de sang suite au coup d’Etat mené le 17 septembre par le général Diendéré. Mais la situation du pays reste encore très fragile. Le pays a effectué ce vendredi son premier conseil des ministre après le putch qui a provoqué une grave crise politique.

A l’issue du conseil des ministres, le Premier ministre Yacouba Isaac Zida a déclaré à la presse qu’une « commission d’enquête sera mise en place pour déterminer le degré d’implication de chacun », que le couvre-feu allait se poursuivre encore « deux ou trois jours » et que la levée du mot d’ordre de grève devrait intervenir « dans les heures à venir ».

Le Premier ministre a également précisé que rien n’avait été décidé concernant l’avenir du calendrier électoral, précisant que le gouvernement se concentrait « sur la sécurisation du pays et la remise en marche de l’administration ». Pour rappel, initialement, des élections présidentielle et législatives étaient prévues le 11 octobre pour mettre fin à cette transition.

La vie politique reprend peu à peu son cours au pays des hommes intègres. Toutefois, de nombreuses questions demeurent pour le moment toujours sans réponses, alors que beaucoup de Burkinabè espéraient en savoir plus à l’issue du conseil des ministres ce vendredi. Les putschistes seront-ils amnistiés ? Le général Diendéré sera-t-il traduit en justice comme le réclame une grande partie de la population ? Quand se tiendront les nouvelles élections dans le pays ? Tant d’interrogations qui trottent toujours dans la tête des Burkinabè...
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