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Le mouvement syndical burkinabè maintient son mot d ’ ordre de grève
Publié le vendredi 25 septembre 2015  |  Agence de Presse Africaine
Rencontre
© aOuaga.com par Séni Dabo
Rencontre gouvernement/syndicats : rendez-vous le 1er septembre prochain
Jeudi 6 août 2015. Ouagadougou. Centre d`éducation ouvrière (CEO). Les premiers responsables de l``Unité d`action syndicale (UAS) ont animé une conférence de presse au cours de laquelle ils ont annoncé la tenue, le 1er septembre prochain, de la rencontre annuelle gouvernement/syndicats qui a déjà été reportée à deux reprises




L’Unité d’action syndicale (UAS) du Burkina Faso a réaffirmé le maintien du mot d’ordre de grève, avec un service minimum, pour protester contre le putsch de la semaine dernière, malgré la réinstallation du président de transition, Michel Kafando, à son poste.

L'une des exigences du mouvement syndical burkinabè pour lever totalement le mot d'ordre de grève est la dissolution sans condition du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), auteur du putsch du 17 septembre dernier.

S'exprimant sur le sujet, le porte-parole du Mouvement syndical, président de mois des centrales syndicales, Bassolma Bazié, a affirmé que le mot d'ordre de grève est tout simplement adapté à la nouvelle situation.

‘'Cette adaptation vise à permettre aux banques, aux services financiers, aux services de santé, aux stations d'essence et aux transporteurs d'assurer un service minimum afin de diminuer les souffrances des populations'', a-t-il souligné.

L'UAS exprime sa ferme opposition contre une amnistie à l'endroit des auteurs du coup d'Etat du 17 septembre dernier et exige la dissolution sans condition du RSP.

De ce fait le porte-parole du mouvement syndical a exigé que le Conseil des ministres de ce vendredi "entérine le décret N°001 pris par Chériff Sy, président du parlement de la transition, portant dissolution du RSP''.

Le mouvement syndical a par ailleurs invité l'ensemble de la population à se départir de la peur et à maintenir le cap de la mobilisation pour vaincre les ennemis du peuple.

Après une semaine de confusion et de cacophonie, la vie a repris petit-à-petit à Ouagadougou, depuis hier jeudi.

Le premier conseil des ministres, après le putsch raté du général Gilbert Diendéré et ses hommes du RSP, se tient ce vendredi.

La réunion qui regroupe, depuis 10 heures (TU), le président de la transition Michel Kafando, le Premier ministre Yacouba Isaac Zida et tout le gouvernement au complet, devrait permettre d'aborder des sujets importants tels que le nouveau calendrier électoral et la question du RSP.

Le mercredi 16 septembre dernier, le président Kafando, le PM Zida et des membres du gouvernement, ont été enlevés en plein Conseil des ministres par des soldats du RSP.

Au lendemain de cette prise d'otage, les auteurs annoncent la dissolution des organes de la transition et la mise en place du Conseil national pour la démocratie (CND) dirigé par le Gal de brigade Gilbert Diendéré, un proche du président déchu Blaise Compaoré.

Ce coup d'Etat a été condamné par la population burkinabè et la communauté internationale qui a exigé le retour de la transition.

Mercredi dernier, le président de transition Michel Kafando a été réinstallé par ses pairs de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

Le même jour, le Gal putschiste Gilbert Diendéré déclarait qu'il regrettait le putsch et s'est dit disponible à assumer les responsabilités devant la justice. Il a également annoncé la fin du putsch.

ALK/od/APA
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