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Le coup d’Etat au Burkina attise les tensions en République démocratique du Congo
Publié le vendredi 25 septembre 2015  |  Le Monde
Situation
© AFP par Sia Kambou
Situation nationale : manifestation des populations non loin de l`hôtel où se tient la réunion des dirigeants de la CEDEAO
Vendredi 23 Septembre 2015. Ouagadougou. Manifestation des populations non loin de l`hôtel où les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) tenaient une réunion.




« Espérons que l’Etat de droit sera vite rétabli au Burkina Faso afin de donner un bon exemple à l’Afrique, la population doit être écoutée. » C’est la toute première déclaration politique du nouveau compte Twitter de Moïse Katumbi, candidat pressenti à la présidentielle prévue en 2016 en République démocratique du Congo.

Le charismatique gouverneur du Katanga (sud-est) a ouvert ce compte lundi pour offrir une « formidable plateforme d’échanges » à ses abonnés – déjà plusieurs milliers – sur son actualité et « l’avenir de la RDC », qui prépare laborieusement un cycle d’élections qui doit commencer en octobre et s’achever en novembre 2016 avec la présidentielle.

Sa sortie sur le Burkina Faso, paralysé par un coup d’Etat, contraste avec les réactions officielles du gouvernement congolais et intervient dans un climat tendu en RDC : le chef de l’Etat, Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, ne peut pas se représenter, selon la Constitution, mais l’opposition et une partie de la majorité, dont sept partis (baptisés G7) ont quitté la famille présidentielle jeudi, accusent son camp de vouloir le maintenir en poste.

L’incertitude crée des tensions. En janvier 2015, quelques dizaines de personnes ont été tuées, surtout à Kinshasa, dans la répression de manifestations contre un projet de loi électorale. En mars, des militants congolais ainsi que trois activistes sénégalais et un Burkinabé ont été arrêtés pendant une rencontre sur la bonne gouvernance parrainée par les Etats-Unis.

Les quatre Ouest-africains ont été expulsés, accusés de vouloir déstabiliser la RDC. Kinshasa en voulait notamment pour preuve leur CV : les Sénégalais sont membres de Y’en a marre et le Burkinabé du Balai citoyen, qui se sont respectivement opposés à un troisième mandat d’Abdoulaye Wade en 2012 et de Blaise Compaoré, chassé par la rue fin octobre 2014.

Quant aux activistes Congolais, deux restent en prison dans la capitale congolaise et sont jugés pour atteinte à la sûreté de l’Etat : Fred Bauma, militant actif de Lutte pour le changement (Lucha), basé à Goma, et Yves Makwambala, webmaster et graphiste de Filimbi, un « mouvement citoyen non partisan ».
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