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Burkina : l’ancienne majorité critique le plan de la CEDEAO et récuse Kafando
Publié le lundi 21 septembre 2015  |  Agence de Presse Africaine
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© aOuaga.com par A.O
Politique : la CPR/MP se dévoile à la presse
Samedi 17 janvier 2015. Ouagadougou. Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). La Convergence patriotique pour la renaissance/Mouvement progressiste (CPR/MP) a animé une conférence de presse pour annoncer le lancement de ses activités dont la toute première est de porter la candidature de Jean-Baptiste Natama à l`élection présidentielle de 2015. Photo : Amadou Tapsoba, coordonnateur de la CPR/MP




Les partis de l’ancienne majorité au Burkina Faso, réunis au sein de la Coalition pour la république (CPR) ont, dans un communiqué reçu lundi à APA, manifesté leur opposition à certains points du préaccord de la CEDEAO, soulignant notamment qu’ils s’opposent ‘’à la restauration de la transition’’ avec sa tête Michel Kafando.

''L'action de Monsieur Michel KAFANDO à la tête de la Transition est l'une des causes principales de la crise politique survenue au Burkina Faso'', souligne la CPR, estimant qu'il a manqué à son serment et à ses obligations.

Il ‘'s'est refusé de mettre en œuvre un dialogue inclusif en vue de permettre que le processus électoral se déroule de façon consensuel. Il a manqué au principe de loyauté dans le dialogue qu'il a engagé avec l'autorité militaire en promulguant, contrairement à ses engagements, une loi sur le statut de l'armée qui comportait des dispositions contestées par ce corps'', accuse la CPR avant d'exiger ‘'un président civil autre que Kafando pour diriger la transition''.

En outre, la CPR qualifie de ‘'très courte'' la date du 22 novembre choisie pour ‘'l'organisation d'élections apaisées''. En lieu et place, il propose ‘'qu'un délai raisonnable soit convenu entre toutes les parties prenantes compte tenu des préalables indiquées ci-dessus''.

Tout en demandant un audit indépendant du fichier, la CPR note que ‘'Compte tenu du climat de vive contestation dans lequel se déroule la préparation des élections, il nous semble prudent également que la certification des résultats électoraux soient placée sous la supervision des Nations Unies, afin de permettre leur acceptation par toutes les parties concernées et par la population''.

Les futures élections ne doivent pas en outre être confiées au gouvernement de transition mais placées sous l'organisation et le contrôle technique des Nations unies, souligne la CPR avant d'ajouter qu'elle veut voir le CNT s'abstenir de ‘'légiférer dans les matières autres que celles relevant des élections et des conclusions'' du plan de sortie de crise de la CEDEAO.

Et pour cause, relèvent les partis de l'ancienne majorité, ‘'les médiateurs ne doivent pas perdre de vue que le Président du CNT a montré son incapacité à dépasser la haine qu'il voue aux membres de l'ancienne majorité, tel qu'il l'a montré par la mise en place d'une milice composée de radiés de forces armées nationale et son refus de tout compromis.''

Le CDP (de l'ex-président Blaise Compaoré), le Regroupement PAP (8 partis), l'UB, l'ODT et l'Autre Burkina forment la Coalition pour la République.


CAT/APA
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