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Calme plat à Ouagadougou, au lendemain de la médiation de la CEDEAO
Publié le lundi 21 septembre 2015  |  Agence de Presse Africaine
Les
© AFP
Les présidents Macky Sall et Yayi Boni ont eu une séance de travail avec les différentes parties prenantes de la crise au Burkina Faso
Samedi 19 septembre 2015.




Un calme plat règne ce lundi matin dans la capitale burkinabé, Ouagadougou, au lendemain de la médiation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) conduite par le président sénégalais Macky Sall, suite au coup d’Etat des éléments du RSP, a constaté APA sur place.

Aux environs de 9 heures les services publics et privés étaient fermés. C'est le cas des établissements bancaires, devant lesquels l'on apercevait par endroits des clients en attente de l'ouverture des portes.

Au centre-ville, lieu où se trouve la plupart des ministères et autres administrations, le constat est identique : portails fermés, absence d'agents dans les bureaux, etc.

Les stations d'essence demeurent fermées ainsi que la majorité des grandes boutiques et alimentations.

Les usagers pour se ravitailler en carburant, par exemple, ont recours aux vendeurs d'essence frelatée, installés aux abords des voies avec leurs bidons et bouteilles.

Jusqu'à 9 heures 30 mn, aucune manifestation de protestation n'a été notée, aussi bien au centre-ville que dans les quartiers périphériques visités par le reporter de APA.

La mythique place de la Nation, lieu de rassemblement lors des protestations, est quasi-déserte. On n'y voit même pas les éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) qui gardaient les lieux depuis mercredi.

Le Conseil national pour la démocratie (CND) a été installé par les militaires du RSP et placé sous la direction du Général de brigade Gilbert Diendéré, ancien proche de Blaise Compaoré.

Cette opération étant l'aboutissement d'un coup d'Etat débuté mercredi par la prise en otage du président de la transition Michel Kafando, du Premier ministre Yacouba Isaac Zida et de deux membres du gouvernement, surpris en en pleine réunion du Conseil des ministres au palais présidentiel.

Les présidents Macky Sall du Sénégal et Thomas Yayi Boni du Bénin ont au nom de la CEDEAO mené durant trois jours une médiation qui a abouti à un préaccord de sortie de crise devant être présenté mardi à Abuja au Nigéria lors d'un sommet extraordinaire des dirigeants de l'institution sous-régionale.

Dans ce document en 13 points, il est mentionné entre autres le retour des institutions de la transition avec comme président, Michel Kafando, l'organisation d'élections inclusives, au plus tard le 22 novembre 2015, l'amnistie pour les auteurs du coup d'Etat.

Les Organisations de la société civile (OSC), favorables à la transition, ainsi que la classe politique affiliée à l'ex-opposition rejettent toutes ces propositions au motif qu'elles font la part belle aux putschistes.

ALK/cat/APA
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