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Burkina Faso : les journalistes dénoncent les menaces des putschistes
Publié le dimanche 20 septembre 2015  |  Xinhua
Fortes
© aOuaga.com par Séni Dabo
Fortes amendes contre dépénalisation des délits de presse : les organisations professionnelles demandent la non promulgation des nouvelles lois
Mardi 8 septembre 2015. Ouagadougou. Les organisations professionnelles des médias ont animé une conférence de presse pour demander au chef de l`Etat de ne pas promulguer les nouvelles lois sur la presse qui instaurent de fortes amendes en substitution aux peines d`emprisonnement pour délit de presse




Les syndicats des journalistes burkinabè ont dénoncé et condamné l’acharnement brutal contre les médias et les journalistes, en cette période de putsch.
"On assiste à une violation sans précédent des libertés de manifestations (...) et de la liberté de la presse" par le Conseil national pour la démocratie (CND), instance mise en place par les putschistes après le coup d’Etat du 16 septembre, ont déclaré ces syndicats.
Au moins cinq journalistes ont été agressés physiquement alors qu’ils étaient dans l’exercice de leur métier, tandis que plusieurs sièges des médias ont reçu la visite des militaires, les obligeant à cesser toute activité.

Dans leur déclaration, les syndicats mettent en garde les putschistes contre son dessein funeste d’étouffer la presse, tout en leur rappelant que tout régime qui a pour finalité le bâillonnement de la presse se rend inévitablement coupable de violations massives de droits humains et bascule dans la dictature.

"Nous voudrons surtout attirer l’attention de la Communauté internationale qu’au moment où elle entame des négociations avec le Général Diendéré et ses miliciens du RSP, ceux-ci s’emploient à bâillonner les médias", ont-il expliqué.
"Jamais dans ce pays, une telle barbarie ne s’est abattue sur les médias et de leur animateurs, même sous le règne de Blaise Compaoré, le maître du président putschiste, Gilbert Diendéréé", ont-il ajouté.

Les médiateurs ouest-africains, les présidents sénégalais, Macky Sall et béninois Yayi Boni, présents au Burkina Faso depuis vendredi, pour tenter de calmer la situation, ont indiqué samedi soir qu’une "bonne nouvelle" pourrait ressortir dimanche. F
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