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Réaction du président du Conseil National de Transition relative aux propositions des médiateurs de la CEDEAO
Publié le dimanche 20 septembre 2015  |  Agence de Presse Africaine
Décentralisation
© aOuaga.com par Séni Dabo
Décentralisation au Burkina : une conférence internationale pour un nouveau souffle
Mardi 28 juillet 2015. Ouagadougou. Palace hôtel. La conférence internationale sur le thème "Renouveau de la décentralisation au Burkina Faso : quelles propositions de réformes pour la prochaine décennie ?" a débuté ses travaux qui vont durer 3 jours. Photo : Moumina Chériff Sy, président du Conseil national de la transition (CNT) et parrain de la conférence internationale




Le président du Conseil National de Transition, Moumina Cheriff Sy, a, dans une déclaration relative aux propositions des médiateurs de la CEDEAO, publiée ce dimanche à Ouagadougou, et APA a obtenu copie, a rejeté de telles propositions, invitant ses compatriotes à la ‘’vigilance et à l’intransigeance’’.
L'intégralité de la Déclaration :

Peuple du Burkina Faso,
Chers compatriotes,

Il m'est revenu que les Médiateurs de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), les présidents sénégalais Macky SALL et béninois Thomas Boni YAYI s'apprêtent à soumettre les propositions suivantes pour une sortie de la crise consécutive au coup de force des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) conduits par le général Gilbert DIENDERE.

Il s'agit de :
1. Le retour de l'ordre constitutionnel et la réinstallation du président Michel KAFANDO à la tête de la Transition,
2. La tenue du scrutin présidentiel et législatif le 11 octobre 2015 ou dans un délai n'excédant pas un mois,
3. La libération de toutes les personnalités détenues, y compris celles de l'ex-majorité dans des affaires de deniers publics et d'enrichissement illicite,
4. Garantie de sécurité pour les dirigeants actuels du RSP,
5. L'arrêt immédiat des violences contre les civils,
6. La dissolution du RSP (Les dirigeants actuels du RSP préférant que cette décision soit laissée au président qui sera élu),
7. Le retrait de tous les militaires de la Transition,
8. La participation de tous ceux qui le désirent aux élections présidentielles, législatives et municipales.
Dans le principe, je ne saurais cautionner de telles propositions qui nous poussent à passer de perte à profit au moins dix (10) et plus de 113 blessés que nous avons officiellement enregistré depuis le début de cette forfaiture.
C'est pourquoi je demande aux partis et organisations politiques, Organisations de la société civile (OSC) engagés dans le débat avec les Médiateurs de la CEDEAO de rester vigilants et intransigeants.
J'invite les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) à assumer leurs responsabilités en continuant à assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l'étendue du territoire et à tout mettre en œuvre pour mettre un terme aux actes criminels du général Gilbert DIENDERE.
Les seuls points qui méritent d'être pris en compte par toutes les parties devront être :
1. La remise en place des institutions de la Transition avec toutes les missions et tous les pouvoirs à elles dévolues par la Constitution de notre pays et la Charte,
2. La dissolution immédiate du RSP et la mise à disposition de son personnel à l'état-major général des Armées pour redéploiement,
3. L'arrestation du général Gilbert DIENDERE ainsi que des officiers que sont ralliés à sa forfaiture pour qu'ils répondent de leurs actes.
Aucun autre point n'est négociable. Autrement, notre peuple continuera de lutter jusqu'au prix de sa vie.
Vive la Démocratie véritable !
Vive le Peuple du Burkina !
Seule la lutte libère !
La Patrie ou la mort, nous vaincrons !

Fait à Ougadougou le 20 septembre 2015
Moumina Cheriff SY

CPAPA
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