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Burkina : le chef d’Etat major des armées condamne les violences sur les populations
Publié le samedi 19 septembre 2015  |  Agence de Presse Africaine
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© AFP par ISSOUF SANOGO
Le général de brigade, Pingrenoma Zagré




Le chef d’Etat-major des armées du Burkina, le général de brigade Pingrenoma Zagre, a « condamné fermement » samedi, dans un communiqué, « tous les actes de violence à l’encontre des populations » invitant tous les militaires à « garder à l’esprit qu’ils doivent exécuter leur mission avec professionnalisme ».

« En ma qualité de Chef d’Etat-major des Armées, je demande aux populations de garder leur confiance aux Forces Armées Nationales qui sont engagées depuis les premières heures de cette crise avec les acteurs nationaux et internationaux, dans la recherche d’une solution qui assurera à notre nation, la paix et la sécurité », lit-on dans le communiqué.

Dans le même message il a souligné la particularité de la situation de crise qui a entrainé des pertes en vies humaines et présenté les condoléances des forces armées aux familles des victimes rappelant que « les Forces Armées Nationales réaffirment leur attachement aux valeurs républicaines, fondement de la fraternité et de la cohésion nationale.

Le général Gilbert Diendéré, patron du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) a pris le pouvoir jeudi après une irruption de ses hommes à la présidence du Faso en plein conseil des ministres prenant en otage le président de la transition Michel Kafando et son premier ministre Isaac Yacouba Zida.

Michel Kafando a été libéré mais n’est pas libre de ses mouvements selon ses proches tandis que le lieutenant-colonel Zida est en résidence surveillée.

Une mission de médiation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), sous la houlette des présidents sénégalais et béninois Macky Sall et Yayi Boni, séjourne depuis vendredi dans la capitale burkinabè pour trouver une issue à la crise.

La communauté internationale, notamment l’Union Africaine, les Nations Unies et l’Européenne, ont unanimement condamné le coup d’Etat et réclamé le rétablissement des autorités de la transition dans leurs fonctions.


CP/od/APA
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