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Burkina: poursuite des consultations entre émissaires africains et opposition
Publié le samedi 19 septembre 2015  |  AFP
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© AFP par AHMED OUOBA
Le général Gilbert Diendéré, ici en 2011, qui est à l`origine du coup d`Etat au Burkina Faso du 17 septembre 2015.




Ouagadougou - Les présidents sénégalais et béninois doivent poursuivre samedi leurs consultations avec des représentants de l’opposition à l’ex-président Blaise Compaoré et de la société civile, au lendemain de longues discussions avec le général putschiste Gilbert Diendéré, nouvel homme fort du Burkina Faso, confronté aux sanctions de l’Union africaine.

Ces entretiens doivent démarrer à 09H30 (GMT et locales) dans un hôtel de Ouagadougou, capitale du pays, où la vie reprenait timidement un cours normal.

Le président sénégalais Macky Sall, président en exercice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), ainsi que son homologue béninois Thomas Boni Yayi doivent rencontrer des membres de l’opposition, des syndicats ainsi que des membres de la hiérarchie militaire.

Suite à ces consultations, les deux hommes devraient une nouvelle fois rencontrer Gilbert Diendéré.

Dans la nuit de vendredi à samedi, le général putschiste Diendéré, a multiplié les gages de bonne volonté au cours d’entretiens avec des responsables régionaux.

Dans la soirée, le général Gilbert Diendéré, un proche de l’ancien président Blaise Compaoré, s’est entretenu pendant 45 minutes avec le président sénégalais Macky Sall, président en exercice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Accompagné de son homologue béninois Thomas Boni Yayi, M. Sall devait s’entretenir une nouvelle fois avec le général Diendéré plus tard dans la nuit.

"Il faut créer une dynamique de réconciliation nationale, de pardon, arrêter la violence, faire en sorte qu’un schéma accepté par tous et bien entendu de la communauté internationale, puisse permettre au pays de se repositionner dans sa voie et dans sa marche vers la démocratie", déclarait M. Sall en fin de soirée.

Le président Sall avait été l’émissaire de la Cédéao lors du soulèvement populaire qui, en octobre 2014, avait chassé du pouvoir le président Compaoré après 27 ans à la tête du Burkina Faso.

Et M. Boni Yayi était le médiateur désigné par la Cédéao pour les élections présidentielle et législatives qui étaient programmées le 11 octobre et devaient clore la période de transition ouverte avec la chute de l’ex-président.

A l’issue de sa première rencontre avec ces responsables régionaux, le général Diendéré a déclaré qu’aucune décision n’avait été prise.

La vie reprenait lentement son cours à Ouagadougou. Les marchés et quelques magasins ont rouvert. Les stations essence et les banques restaient pour la plupart fermées.

roh/sba/mda
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