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Burkina: l’opposition à Compaoré exige le maintien des élections d’octobre
Publié le vendredi 18 septembre 2015  |  AFP
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Situation nationale : le MPP donne sa lecture
Mardi 21 juillet 2015. Ouagadougou. Siège du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Le parti du soleil levant, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a animé une conférence de presse pour donner sa lecture de la situation nationale jadis marquée par la crise entre le Premier ministre et le Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Photo : Roch Marc Christian Kaboré, président du MPP




Ouagadougou, - L'opposition burkinabè à l'ancien président Blaise Compaoré, menée par l'un des deux favoris à la présidentielle, Roch Marc Christian Kaboré, exigeait vendredi soir le rétablissement du régime de transition renversé par un coup d'Etat jeudi et le maintien des élections initialement prévues en octobre.

M. Kaboré a distribué à la presse ce communiqué au nom du Cadre de Concertation des Partis politiques (CCPP), qui réunit les partis de l'ancienne opposition à Blaise Compaoré, alors qu'il s'apprêtait à rencontrer le président sénégalais Macky Sall, dirigeant en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), venu parler aux différentes parties.

Le CCPP, selon le communiqué, "rejette totalement et s'oppose fermement à tout cadre ou organe issu de ce putsch militaire" perpétré par des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l'ancienne garde prétorienne du président déchu Compaoré.

A ce titre, l'opposition "exige (...) l'arrêt immédiat de la répression brutale et meurtrière en cours, (...) le rétablissement des institutions de la transition (...), le maintien du calendrier électoral et la tenue des
élections couplées à la date du 11 octobre 2015".

Tant que le CCPP n'aura pas obtenu satisfaction, il appelle "à la désobéissance civile".
Roch Marc Christian Kaboré, ancien proche de Compaoré, en était devenu l'un des plus virulents opposants après avoir pris ces distances avec l'ancien régime en 2012 et démissionné du parti au pouvoir en janvier 2014.


roh-dom/fal
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