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Burkina: au moins deux morts dans les troubles liés au coup d’Etat
Publié le vendredi 18 septembre 2015  |  Xinhua
Coup
© AFP par AHMED OUOBA
Coup d`Etat au burkina faso
Les gens attendent de recevoir des soins médicaux à l`hôpital central de Ouagadougou le 17 Septembre 2015 après des coups de tirs dans la ville.




OUAGADOUGOU -- Deux corps sans vie ont été retrouvés dans les rues de Ouagadougou, suite aux manifestations liées au coup d’Etat perpétré jeudi par les éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), ex-garde de Blaise Compaoré, qui détiennent toujours le président de la transition et les membres du gouvernement.

Le premier cas de mort a été enregistré mercredi soir alors que des manifestants tentaient de se diriger vers la présidence où sont détenus le président, le Premier ministre et des membres du gouvernement par l’ex-garde de Blaise Compaoré.

Un autre jeune homme a été criblé de balles jeudi par des soldats armés au centre-ville, près du rond-point des Nation-Unies.

Ces deux corps sans vie ont été constatés, mais certains témoins parlent d’une troisième mort dans un autre quartier populaire de la ville de Ouagadougou.

Le général de brigade Gilbert Diendéré, ancien chef d’état-major particulier de l’ancien président Blaise Compaoré, a été proclamé président du Conseil national pour la démocratie (CND), instance mise en place par les militaires qui ont renversé le gouvernement de transition mercredi.

Un couvre-feu a été instauré de 19h00 à 6h00 jusqu’à nouvel ordre. Les frontières terrestres et aériennes sont fermées.

Plusieurs grandes villes du pays sont paralysées. Les populations sont entre inquiétudes et interrogations.

Des journalistes ont été empêchés de faire leur travail, et les émetteurs de certains médias audiovisuels ont été coupés.
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