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Burkina: le général Diendéré affirme n’avoir eu aucun contact avec l’ex-président Compaoré
Publié le jeudi 17 septembre 2015  |  AFP
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© AFP par AHMED OUOBA
Le général Gilbert Diendéré, ici en 2011, qui est à l`origine du coup d`Etat au Burkina Faso du 17 septembre 2015.




Paris - Le chef des putschistes au Burkina Faso, le général Gilbert Diendéré, a affirmé jeudi que l'ex-président Blaise Compaoré n'était pas derrière le coup d'Etat perpétré mercredi et assuré avoir "le soutien de l'armée", dans un entretien à la chaîne de télévision France 24.

L'ancien chef d'Etat burkinabè a-t-il joué un rôle dans le renversement des autorités de transition par des militaires du Régiment de sécurité présidentielle (RSP)? "Non, pas du tout", a répondu le général, réputé proche de M. Compaoré.

"Je n'ai pas eu de contact avec lui, ni avant ni après" le coup d'Etat, a-t-il précisé. "Il ne m'a pas appelé, je ne l'ai pas appelé non plus", a ajouté l'ancien chef d'état-major particulier du président Compaoré, chassé du pouvoir le 31 octobre 2014 après 27 ans de règne.

Compagnon d'armes de l'ancien président depuis leur jeunesse, le général Diendéré était déjà à ses côtés lorsque M. Compaoré avait renversé le président Thomas Sankara en 1987.

Le général Diendéré a par ailleurs assuré que les putschistes du RSP avaient reçu le soutien plus large de l'armée. "Nous avons le soutien des forces de défense", a-t-il affirmé à France 24.

S'exprimant de manière posée, il a demandé à la communauté internationale, qui a unanimement condamné le coup d'Etat, "de bien comprendre le sens de (son) action" et annoncé qu'il rencontrerait prochainement ses représentants.

"Nous ne sommes pas là pour nous éterniser au pouvoir", a assuré le chef des putschistes: "Dès que les conditions sont réunies, nous allons remettre le pouvoir".

Alors que les élections devant se tenir le 11 octobre prochain semblent de facto enterrées, le chef des putschistes a assuré qu'il entendait "continuer dans la voie d'élections inclusives, d'élections démocratiques".

Interrogé sur un calendrier électoral, il a répondu: "Je ne peux pas donner de date (...) Nous allons voir avec les (responsables) politiques pour discuter de la question".

mw/vl/dab
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