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Burkina: les favoris de la présidentielle condamnent le coup
Publié le jeudi 17 septembre 2015  |  AFP
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© aOuaga.com par G.S
Situation nationale : les forces vives face au président de l`UA
Lundi 10 novembre 2014. Ouagadougou. Hôtel Laico Ouaga 2000. Le président mauritanien et président en exercice de l`Union africaine, Mohamed Ould Abdel Aziz, a rencontré au cours d`une plénière la société civile, l`opposition et les chefs coutumiers et religieux. Photo : Roch Marc Christian Kaboré, président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP)




Ouagadougou - Les deux favoris à la présidentielle du 11 octobre au Burkina Faso, Zephirin Diabré et Roch Marc Christian Kaboré, ont condamné jeudi le coup d’Etat perpétré par les militaires du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’ancienne garde prétorienne du président déchu Blaise Compaoré.

"L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC, le parti de M. Diabré) condamne avec la dernière énergie cette prise de pouvoir par les armes aux antipodes des principes démocratiques", écrit M. Diabré, président de l’UPC, qui était le chef de file de l’opposition sous le régime de Compaoré, dans un communiqué transmis à l’AFP.

"Elle (UPC) appelle ses militants, sympathisants et l’ensemble du peuple à rester mobilisés et à s’organiser pour défendre la démocratie et l’Etat de droit. L’UPC exige le retour sans délais de l’ordre constitutionnel et de la légalité républicaine", conclut-il.

Roch Christian Kaboré, ancien proche de Compaoré, devenu un de ses opposants les plus virulents, "réaffirme" dans un communiqué de son parti le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) "qu’il est contre la prise du pouvoir par la force, contraire à l’idéal et aux principes démocratiques, à la Constitution et à la charte de la transition".

Il "exige la libération immédiate et sans condition du gouvernement (...) s’oppose à toute perturbation du calendrier électoral établi (...), réitère son soutien aux autorités de la transition et appelle (...) à se mobiliser conséquemment pour faire échec à cette énième remise en cause de la transition et des acquis démocratiques de notre pays".

MM. Kaboré et Diabré étaient les deux grands favoris de la présidentielle dont le premier tour devait avoir lieu le 11 octobre. Ce scrutin couplé à des législatives devait mettre un terme à la transition mise en place à l’issue de la chute Compaoré, chassé par la rue après 27 ans au pouvoir en octobre 2014.

Le RSP, qui retient en otages depuis mercredi le président de la transition Michel Kafando ainsi que le gouvernement, a dissous jeudi les institutions de transition pour créer un Conseil national pour la Démocratie (CND) et placé au pouvoir le général Gilbert Diendéré, ancien chef d’état-major de Compaoré. Les militaires, qui dénonçaient l’exclusion des pro-Compaoré de la présidentielle, affirment vouloir organiser des élections "inclusives et apaisées".

roh-pgf/fal


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