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Le PCF condamne le coup d’Etat au Burkina Faso, demande à la France d’agir "sans ambiguïté"
Publié le jeudi 17 septembre 2015  |  AFP
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© Autre presse par DR
Le Parti communiste français (PCF)




Paris - Le Parti communiste français (PCF) "condamne avec la plus grande fermeté" la tentative de coup d’Etat au Burkina Faso et presse le gouvernement français, à qui il reproche la "mise à l’abri coupable" de Blaise Compaoré en 2014, "d’agir sans ambiguïté pour le retour de la légalité".

"Le PCF condamne avec la plus grande fermeté la prise d’otage et la tentative de coup d’État organisée par le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) contre le président du Burkina Faso, Michel Kafando, le Premier ministre, Isaac Zida, ainsi que des ministres de la transition", écrit le PCF dans un communiqué.

Des militaires de la garde présidentielle au Burkina Faso, garde prétorienne de l’ancien président Blaise Compaoré chassé du pouvoir en 2014, retiennent toujours en otages le président et le gouvernement transitoires et ont annoncé jeudi avoir dissous les institutions du pays.

"Cet événement grave intervient (...) à quelques semaines des premières élections démocratiques prévues le 11 octobre, il s’agit d’une énième tentative, la plus grave, de déstabilisation de la transition, organisée par le CDP, l’ancien parti au pouvoir, et ses réseaux intérieurs et extérieurs", poursuit le PCF.

"Jamais le peuple burkinabé n’acceptera de retour en arrière". "Le président du Burkina Faso, le Premier ministre et ses ministres doivent être libérés, et la légalité constitutionnelle issue de l’insurrection rétablie", demande le Parti.

"Le PCF soutient les autorités légitimes de transition, les organisations de la société civile, les démocrates et les progressistes qui vont se mobiliser en ces heures cruciales pour mettre en échec ce coup de force. Il appelle le gouvernement de la France, qui s’était illustré en octobre dernier par la mise à l’abri coupable de Compaoré en Côte d’Ivoire, à agir sans ambiguïté, pour le retour de la légalité, dans le respect de la volonté du peuple burkinabé", conclut le PCF.

bpa/vm/phc
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